Arsenic: une vidéo populaire et un album en vue
MUSIQUE. Formation musicale rock composée de quatre jeunes Etcheminois, dont trois sont encore à l’école secondaire de Sainte-Justine, Arsenic est de plus en plus populaire dans la région.
Le groupe, qui a remporté les concours «Secondaire en spectacle» et «La Guerre des bands» en 2018-2019, s’est produit à quelques reprises au cours de l’été 2019 et on devrait le revoir sur la scène de quelques festivals à l’été 2020.
Formé à l’été 2017, Arsenic est maintenant composé de Charles-Étienne Gourde de Lac-Etchemin (guitares et voix), Déreck Rouillard de Saint-Magloire (guitare basse), Jacob Deblois de Lac-Etchemin (guitariste principal) et Chad Provençal de Lac-Etchemin, qui joue de la batterie.
Au cours de l’automne, le quatuor a officiellement lancé sa première chanson originale, Jack The Ripper, pièce enregistrée au studio de Michelle Lambert du groupe Noir Silence, à Saint-Georges, que l’on peut entendre sur différents sites de streaming dont Spotify, Apple Music, iHeart Music et autres. Le 13 décembre dernier, une vidéo officielle de la pièce a été lancée sur YouTube, celle-ci ayant connu un bons succès avec plus de 7 900 visionnements jusqu’ici.
Les membres du groupe soulignent que s’ils visent à présenter uniquement des compositions originales dans le futur, ils offrent des spectacles composés de pièces originales et, surtout, de reprises de pièces connues.
«On joue autant du rock actuel que du rock classique. On s’adapte aux goûts du monde, en autant que ce soit bon», indique Chad Provençal qui ajoute que le groupe aspire, dans les prochaines années, à faire carrière et se faire connaître avec leurs compositions.
Études, travail et musique
Charles-Étienne, Chad et Jacob finiront leurs études secondaires en juin prochain à l’école secondaire des Appalaches. Déreck a quant à lui amorcé, l’automne dernier, des études collégiales en enregistrement et sonorisation au Cégep de Drummondville. Les quatre amis essaient de se voir le plus souvent possible entre les cours, le travail et le sport.
Album à venir
Arsenic se produira le 7 février prochain à l’école des Appalaches lors d’un spectacle bénéfice au profit du bal des finissants de l’école secondaire de l’endroit. Quelques représentations lors de festivals sont également au menu et des discussions en vue d’ajouter d’autres.
En parallèle, le groupe a amorcé l’enregistrement d’un deuxième «simple» intitulé «After the Darkness», que l’on pourra découvrir au cours des prochaines semaines. Cette pièce, tout comme Jack The Ripper, devrait se retrouver sur un album dont l’enregistrement est débuté et dont la sortie est prévue d’ici la fin de 2020.
«Pour cette deuxième pièce et le reste de l’album, ils espèrent le produire eux-mêmes, tout en offrant un produit de même qualité. «Comme Déreck apprend les rudiments du métier d’enregistrement et de sonorisation au Cégep, il va pouvoir mettre ses connaissances en application», souligne Charles-Étienne qui ajoute que lui et ses comparses souhaitent également produire, d’ici la fin de l’été, une vidéo promotionnelle qui permettra au groupe de se faire connaître davantage.
Percer en anglais
Si Charles-Étienne écrit les textes des compositions originales du groupe, les membres d’Arsenic sont tous impliqués dans la composition des trames musicales qui les accompagneront.
«On essaie de trouver notre style et d’arriver avec des pièces différentes que les gens auront envie d’entendre», précisent Déreck, Charles-Étienne et Chad qui souhaitent pousser leur carrière musicale le plus possible dans les prochaines années.
S’ils savent qu’il n’est pas facile pour un groupe chantant en anglais de percer les radios québécoises, ils entendent poursuivre dans cette voie au cours des prochaines années. La pièce Jack The Ripper joue à l’occasion sur les ondes de Radio-Beauce la nuit, mais aussi en demandes spéciales les week-ends.
Le groupe ne manque pas d’ambition puisqu’il souhaite percer non seulement au Québec et au Canada, mais aussi aux États-Unis et Europe, là où le rock et le métal est également très populaire, concluent-ils.