Les centres de services scolaires souhaitent davantage de dialogue avec les municipalités
ÉDUCATION. ÉDUCATION. Le directeur général du Centre de services scolaires de la Côte-du-Sud, Jean-Marc Jean, s’est récemment adressé aux maires et mairesses de la MRC de Bellechasse dans le but d’obtenir davantage d’échanges avec les localités de son territoire. L’objectif, mieux documenter les actions du centre dans l’avenir.
M. Jean indique que la Loi sur la modification de la gouvernance, adoptée il y a quelques mois, a amené ce processus. Les Centres de services scolaires cherchent à communiquer davantage avec les municipalités pour avoir davantage de prévisibilité sur les clientèles futures. « Au lieu de se baser uniquement sur les chiffres que l’on reçoit du ministère et sur le nombre des naissances et on fait vieillir les enfants d’un an, deux ans, etc., si les municipalités nous mentionnent qu’un nouveau développement est en préparation ou une usine prévoit un agrandissement et que de nouvelles familles pourraient s’y établir, ça nous donne d’autres perspectives. »
Dans certaines localités, c’est le vieillissement de la population qui amène à penser que de nouvelles jeunes familles pourraient y acheter des résidences dans le futur, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter le nombre d’enfants dans une école, ajoute M. Jean. « On pourra anticiper un peu plus et documenter davantage nos demandes auprès du ministère pour l’ajout d’espace ou un agrandissement d’une école, à titre d’exemple. »
Déjà, les chiffres indiquent des besoins pressants sur les territoires de Saint-Anselme et Sainte-Claire. Même si les deux territoires sont saturés, pas question de construire de nouvelles écoles dans les deux localités. « Ce sont deux écoles dans le même secteur, aux yeux du ministère. Quand tu construis une nouvelle école, ça implique bien des choses, un nouveau gymnase, du personnel, une cour d’école, etc. Avec les chiffres que l’on a, on va demander un ajout d’espace et quand il manque l’équivalent de quatre classes à un endroit, on va demander une nouvelle école, ce qui n’est pas encore le cas, cette fois-ci ».
Deux nouvelles écoles sont déjà confirmées, soit à Saint-Charles et Saint-Damien. L’ouverture de ces écoles nécessite toutefois encore un peu de temps, indique M. Jean. « Ça suit son cours. Est-ce que l’acquisition du terrain à Saint-Charles aurait pu se faire plus rapidement, peut-être, mais ce n’est pas ce qui retarde le processus. Dès que les deux écoles ont été annoncées, on sentait que les gens avaient hâte, mais il n’y a pas de retard comme tel. »
Sur le sujet, Jean-Marc Jean indique que les étapes nécessaires à l’érection d’une nouvelle école sont nombreuses. « La phase de conception est relativement longue, il y a les analyses de terrain pour s’assurer que les paramètres et la qualité du sol sont au rendez-vous et qu’il n’y a pas de décontamination à faire, à titre d’exemples. »