Une hausse prévue de 34M$ au CSSBE
ÉDUCATION. Le Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE) a présenté à ses membres lors de sa séance du conseil d’administration du 27 août ses prévisions budgétaires pour la prochaine année qui s’élèvent à 332,1 M$. Ce montant représente une augmentation de 34M$ par rapport aux prévisions attendues l’année dernière.
Cette hausse est notamment due par les mesures additionnelles du gouvernement ainsi que l’augmentation de 10 % de l’indexation et de l’effectif scolaire, explique Patrick Beaudoin, directeur des finances. Le CSSBE prévoit 1 835 élèves au préscolaire (+211), 8 782 au primaire (+83), 7 220 au secondaire (+140) et 804 inscriptions à la formation professionnelle (+59) à temps plein cette année. À l’éducation aux adultes, on planifie le même nombre d’étudiants que l’an dernier (1 048) après un gel des sommes octroyées du gouvernement.
Le ministère de l’Éducation a déterminé un taux de taxe scolaire de 9,71 cents du 100 $ d’évaluation, soit une baisse de 0,015 cent par rapport à l’an dernier. « Cependant, l’évaluation foncière plus haute des bâtiments et des nouvelles constructions fait en sorte que l’on a une légère hausse au niveau de la taxe scolaire, [soit 224 419 $ supplémentaires sur la somme totale de 11, 3 M$ obtenu] », observe M. Beaudoin.
Dans son budget annuel, le CSSBE a prévu un montant de 27 M$ pour la réalisation de travaux à caractère physique, soit la réfection, l’amélioration ou le remplacement d’éléments sur un bâtiment du CSSBE. « Le ministère a dédié cette année une mesure pour les cotes les plus urgentes. C’est selon la sécurité et l’intégrité du bâtiment. Au CSSBE, on a reçu un montant de 8,4 M$ avec cette nouvelle mesure », mentionne Bianca Doyon, directrice du Service des ressources matérielles. À noter que les investissements pour de nouvelles constructions ou agrandissements ne sont pas inclus dans cette somme.
PQI 2025-2035
Le CSSBE a pris la décision de ne pas déposer de nouveaux projets au Plan québécois des infrastructures (PQI) pour une troisième année consécutive. Six des sept présents au PQI 2025-2035 sont les mêmes que l’an dernier. Le seul ayant été retiré de la liste est celui du centre administratif des ressources technologiques et matérielles (CARTEM). Le CSSBE financera les travaux de réfection à même les enveloppes de maintien.
Parmi les projets demandés au PQI 2025-2035, le conseil d’administration aimerait construire une nouvelle école de huit classes à Saint-René (22 M$) et un gymnase à l’école des Appalaches à Sainte-Justine (8,4 M$). Des projets d’agrandissement à Saint-Elzéar (7,5 M$), à Sainte-Marie (25,1 M$) et à Saint-Bernard (8 M$) sont également dans les plans de l’organisation. Le CSSBE souhaite aussi réaliser la construction d’un nouveau centre de formation professionnelle pour le programme de charpenterie-menuiserie et l’ajout de dix classes d’éducation des adultes à Sainte-Marie (23,4 M$).
« Ce sont tous des projets prioritaires à nos yeux, mais il y en a deux en haut de la liste, soit ceux de Saint-Bernard et le centre de formation professionnelle à Sainte-Marie », mentionne M. Giguère. « Dans l’enveloppe budgétaire provinciale, il peut y avoir de quatre à dix fois plus de projets que la somme disponible. […] Sans l’aide financière, on ne peut rien faire », précise Mme Doyon. Les constructions de l’école Maribel 2.0 de Sainte-Marie et du complexe multisport à Saint-Georges ainsi que l’agrandissement de l’école La Tourterelle de Saint-Benjamin ne sont que quelques exemples de projets sélectionnés dans le passé. L’an dernier, le CSSBE n’avait reçu aucune somme pour la construction ou la rénovation d’école.
En bref
Lors de son allocution en début de séance, le directeur général Fabien Giguère rappelait que la rentrée scolaire s’est bien déroulée dans l’ensemble des écoles du réseau. Il n’y avait aucun bris de service alors que l’on retrouvait un enseignant dans toutes les classes. En date du 27 août, le CSSBE dénombrait encore un manque de 38 personnes pour des postes de personnel de soutien, surtout en éducation en milieu scolaire, comprenant le soutien à la classe et le service de garde. Six postes à temps partiel de remplacement de technicien en éducation spécialisé étaient toujours à combler.