Blue Ridge Band reçoit le prix Lumière sur la relève
MUSIQUE. Le groupe New Country Blue Ridge Band, basé à Lévis et dont un des membres est originaire de Bellechasse, a reçu le prix Lumière sur la relève, le 11 septembre dernier, lors des Rencontres de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), à la Société des Arts Technologiques de Montréal.
Pour cet événement, Lumière sur la relève avait sélectionné dix artistes coup de cœur des professionnels du monde de la radio. Ce sont finalement les directeurs musicaux des différentes radios du Québec qui ont, en majorité, voté pour le Blue Ridge Band. À ce prix s’ajoutait une bourse de 3 000 $.
« Il y avait des gens de partout et de tous les styles. Certains atteignent beaucoup plus de personnes que nous. Pour un petit groupe de Lévis, on est reconnaissants que les radios de Québec nous aient donné cette reconnaissance-là. Qu’ils aient voté pour nous comme la plus belle relève. Qu’ils aient mis la lumière sur nos chansons et nous aient donné une belle vitrine non seulement au niveau de l’ADISQ, mais aussi de l’industrie. Hier, au gala, nous étions devant toute l’industrie radiophonique du Québec. On se sentait tout petit. C’est la première fois qu’on pouvait partir avec une plaque sur laquelle il est écrit « ADISQ » et « Blue Ridge Band » ensemble. C’était très excitant, on est encore sur un nuage », a indiqué le chanteur du groupe, Jérémy Plante.
Dans un contexte en pleine effervescence, les Rencontres de l’ADISQ ont pour mission de reconnaître l’importance du lien de collaboration existant entre la radio et l’industrie musicale.
« C’est un prix qu’on ne s’attendait pas à recevoir. Parfois, on a des objectifs, il y a des prix qu’on veut gagner et qu’on voit dans le futur. Celui-là, c’était une belle surprise. C’était une belle manière d’avoir une tape dans le dos pour nous, de continuer à faire le tour des radios et à pousser des chansons », ajoute le Lévisien.
Percer le marché canadien
Membre du groupe formé en 2020, le Bellechassois Martin Aubin se réjouissait lui aussi de ce prix qui, avoue-t-il, devrait permettre au groupe de faire une percée au-delà des frontières du Québec.
Cet été, le Blue Ridge Band s’est produit lors de grands festivals de musique country tels que le Boots and Hearts à Toronto et le Festival Lasso à Montréal. Il sera également présent à London, en Ontario, au mois d’octobre.
« Nous avons eu une tournée d’environ 40 dates. Pour un groupe de composition qui a commencé il y a trois ans, c’est excellent. C’est quelque chose qu’on ne voit pas souvent et on en est très fiers. Nous avons trois nominations au Gala Country qui arrive en octobre. Boots and Hearts, c’est le plus gros festival country au Canada. Nous avons remporté le deuxième prix du Emerging Artist Showcase. Ce qui nous a permis de jouer avant Jason Aldean. On en parlait avec les gars, cette année, ça a été une année victorieuse. Une année où on a remporté des prix et qu’on s’est fait voir partout au pays », précise également Jérémy Plante.
« On fait de l’anglais, mais on fait toujours une version francophone de nos chansons pour les radios québécoises. Avec Le Rush qui est sorti il y a deux semaines, nous sommes déjà dans le top-50 au Québec avec la version française et on a fait notre entrée au Canada anglais avec Sirius XM. On vise non seulement le Québec, car c’est important pour nous de chanter en français et de respecter nos racines, mais on rêve grand et on veut voir où tout cela va nous mener », ajoute pour sa part Martin Aubin.
En plus de leurs nombreux spectacles à travers le Canada, le Blue Ridge Band prépare présentement la sortie de son prochain album au mois de mai 2025. Ce sera le premier album complet pour le groupe de musique qui compte deux microalbums à son actif.
« Ce sont les prix, les voyages et les nombreux spectacles qui nous donnent de l’inspiration et nous poussent à continuer d’écrire. On a un album de prêt au moment où on se parle qui est seulement prévu en mai. On continue d’écrire, le but est de prendre les meilleures chansons. On ne s’arrête pas là, on veut avoir les 10 ou 12 meilleures chansons qu’on n’a jamais écrites de notre vie. On va devoir faire une sélection à la fin. De gagner des prix et de faire des spectacles, c’est un gros investissement de temps, mais c’est très inspirant à la fois », conclut le chanteur.
Par Aude Laurence Lamontage, Journal de Lévis, en collaboration avec Serge Lamontagne, La Voix du Sud