Le 30e anniversaire de Moisson Beauce célébré en grand

COMMUNAUTAIRE. Le 7 septembre dernier était journée portes ouvertes chez Moisson Beauce afin de célébrer le 30e anniversaire d’existence de l’organisme. Plus de 500 personnes ont participé à l’événement organisé dans le stationnement et les locaux de Saint-Georges, confirme Marie Champagne, directrice générale de Moisson Beauce.

« Cette journée portes ouvertes, c’est une occasion pour le public et nos organismes fournisseurs et collaborateurs de venir visiter nos installations, d’en apprendre davantage sur ce que l’on fait et sensibiliser les gens sur la réalité de l’insécurité alimentaire dans la région. […] Trente ans plus tard, Moisson Beauce est plus important que jamais. On est là pour rester encore longtemps. Plus que l’on avance dans le temps, on n’a jamais enregistré un nombre aussi important de demandes d’aide alimentaire », insiste-t-elle.

Plusieurs activités ont été organisées lors de cette journée festive. Les participants avaient l’occasion de découvrir les différentes étapes que parcourent les produits lors de leur passage chez Moisson Beauce. Deux invités de marque, le chef Stefano Faita et Pierre-Olivier Drouin, fondateur des sauces Firebarns, ont animé un atelier de cuisine devant une foule assez imposante. On y retrouvait également un espace familial avec présence de Jeux gonflables et maquillage.

« On ne s’était pas donné un réel objectif d’achalandage. Après seulement 1 h 30, plus de 250 personnes sont déjà passées nous visiter. C’est plus que merveilleux. Dès 8 h 30, ça faisait déjà la file pour rencontrer nos deux personnalités invitées », avoue Mme Champagne. D’autres événements, surtout offerts auprès des collaborateurs, ont été organisés tout au long de l’année pour souligner les 30 ans de Moisson Beauce. Celle des portes ouvertes était la principale tenue pour le public.

Une demande stable

En 2024, Moisson Beauce répond à près de 12 500 demandes d’aide alimentaire par mois, soit plus de 150 000 par année, dont le tiers auprès des enfants. « Plus ça va, plus on aide des gens sur le marché du travail. On commence à voir une classe moyenne qui sollicite de plus en plus. Le visage de l’insécurité alimentaire a beaucoup changé dans les dernières années. » L’organisme compte plus de 50 organismes d’ici qui viennent en aide à la cause.

Point positif, la directrice générale confirme que le nombre de demandes d’aide alimentaire se maintient depuis quelques années. « Durant la pandémie, on avait eu une énorme augmentation du nombre de demandes, mais les chiffres se maintiennent depuis. On n’a pas vu d’augmentation de 30 % par exemple l’an dernier. C’est resté plutôt stable. Par contre, les organismes nous rapportent que des personnes de plus en plus démunies, souffrant souvent de problèmes de santé mentale, font davantage appel à leurs services », conclut-elle.