Jeux du Québec: Marie-Michèle Gagnon et Julie Labonté appuient Saint-Georges

SPORTS. Marie-Michèle Gagnon de Lac-Etchemin et Julie Labonté de Sainte-Justine accueillent favorablement la candidature de Saint-Georges-de-Beauce qui souhaite accueillir les Jeux du Québec en 2027.

Marie-Michèle Gagnon est l’une des rares athlètes de la région à avoir participé aux Jeux du Québec à la fois en hiver (2001 à Rimouski) et en été (2003 à Thetford). « En été, j’étais en athlétisme et en hiver, évidemment le ski. En athlétisme, je faisais du 1 500 mètres et le javelot, puis une autre course à la dernière minute. C’était à la mode dans le temps. C’est là que nous avons appris à connaître nos adversaires des autres régions et contre qui nous allions compétitionner plus tard. »

Elle garde de bons souvenirs de ses participations. « Nous étions dans une école et nous amenions nos matelas de camping et nos sacs de couchage. C’était comme une grande réunion des sportifs. On représentait une région aussi, alors on apprenait à connaître du monde. C’était comme un camp d’été avec notre club. C’était parfait ! »

Marie-Michèle n’avait pas remporté de médaille à ces jeux, mais avait passé de bons moments, malgré tout. « J’étais parmi les plus jeunes et contre des plus vieilles que moi. Je m’étais bien classée, mais ça aurait été une surprise si j’avais gagné quelque chose », convient-elle.

« Souvent, ce sont les mêmes adversaires que l’on revoyait plus tard. Je me souviens de Marie-Pier Préfontaine qui avait aussi participé aux Jeux du Québec. Elle avait un an de plus que moi et j’ai appris à connaître son nom et la côtoyer avant même que l’on soit sur l’équipe nationale de ski toutes les deux. »

Gagnon est une passionnée de sport, alors sa participation à plusieurs niveaux n’a rien de surprenant. Pour elle, les Jeux du Québec pourraient avoir un effet de levier chez les jeunes. « De pouvoir l’avoir fait l’été et l’hiver, j’en suis ravie. C’était aussi un bon moment pour la famille qui venait me voir. Mes parents étaient là avec mes frères. C’est une expérience qui rassemble les gens à différents niveaux et pour une municipalité, ça peut ramener un engouement sportif. »

Native de Sainte-Justine, Julie Labonté est bien connue dans la région ayant participé aux Jeux olympiques de Londres au lancer du poids, en 2012. De 2011 à 2014, elle avait balayé les titres nationaux aux lancers du poids et du disque. Sa médaille de bronze des Jeux du Commonwealth en 2014 et ses débuts olympiques à Londres demeureront gravés à jamais dans ses souvenirs. Labonté n’a jamais participé aux Jeux du Québec, sauf que ses débuts sont toujours frais à sa mémoire. Elle aussi croit à cet engouement. « J’avais toujours quelque chose en même temps. Dans mon cas, c’était les Jeux de la Légion canadienne jeunesse en même temps. J’ai toutefois côtoyé beaucoup de monde qui l’a fait. »

Pour elle, participer à des compétitions du genre demeure formateur. « L’athlétisme est généralement un sport individuel, mais il y a aussi des volets par équipe. Dans le cadre des Jeux du Québec, ce côté-là est important. Tu veux bien faire individuellement, mais aussi pour l’ensemble de la délégation. Nous avons toujours du monde pour nous supporter ou nous entraîner. Ça permet de se propulser dans le monde du sport encore plus. Ce sont de belles expériences à vivre pour la jeunesse. »

Ce type de compétition lui a également permis de tisser des liens avec d’autres athlètes, parfois même d’autres pays. « Des athlètes que j’ai connus, autant au Canada qu’ailleurs et notamment à l’université, étaient aux Jeux olympiques de Paris cet été, alors j’ai porté un œil particulier à leur compétition, bien sûr. »