Jusqu’où chutera le prix du pétrole?
Complot, offre excédentaire, nouvelles sources d’approvisionnement. Plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer la chute du prix du pétrole. Pendant ce temps, autant les investisseurs que les entreprises s’inquiètent à savoir où cela s’arrêtera, car de nombreux impacts économiques et financiers y sont liés de près.
Le secteur pétrolier canadien n’y échappe pas, car si la baisse du prix du pétrole devait se poursuivre, la rentabilité de l’exploitation des sables bitumineux serait à nouveau remise en question.
La chute du prix du pétrole a été très rapide. De 107 $ US le baril en juin, le prix du pétrole brut West Texas Intermediate est tombé à 83 $, soit une baisse de 22%. Et la chute s’est accélérée récemment, car le prix était encore à 97 $ il y à peine un mois.
«Depuis quelques semaines, on entend même parler d’un complot voulant que les Américains et l’Arabie Saoudite se soient entendus pour faire tomber le prix de pétrole afin d’étouffer l’économie de la Russie», rapporte Guy Liébart, président de Gestion Sodagep. Cela ferait partie des pressions économiques appliquées à la Russie en réponse au conflit en Ukraine.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEC) se réunira à Vienne le 27 novembre pour discuter des quotas de production de chacun des pays membres.
Pas plus tard qu’hier, le Wall Street Journal rapportait que parmi les principaux pays producteurs du golfe persique, plusieurs, dont l’Arabie Saoudite, le Koweït et les Émirats arabes unis s’opposeront à toute coupure de production par les pays membres de l’OPEC lors de leur prochaine rencontre.