L’ancien grand patron de Volkswagen échappe à la justice… temporairement
Martin Winterkorn, l’ancien chef de la direction du groupe Volkswagen, échappe encore à la justice… pour des raisons de santé.
Le procès pénal tant attendu de Martin Winterkorn, accusé d’avoir orchestré le tristement célèbre « Dieselgate » a été suspendu. La raison ? Une mauvaise santé qui, apparemment, l’empêchera de se présenter devant le tribunal dans les mois à venir. Bien joué, Martin Winterkorn ! Quand ce n’est pas la loi, c’est le corps qui pose problème.
Un procès qui traîne… comme un vieux diesel
Initialement prévu pour l’automne, le procès pourrait maintenant débuter au premier trimestre de 2025, si la santé de Martin Winterkorn le permet, bien entendu. Après tout, ce n’est pas comme si le scandale qui a secoué l’industrie automobile mondiale remonte à presque dix ans… Non, mieux vaut prendre son temps. Et pourquoi ne pas attendre que les moteurs électriques remplacent complètement les diesels truqués avant de rendre justice ? Ou que l’accusé soit décédé.
Fraude, manipulation de marché et faux témoignage… mais le grand patron est innocent, bien sûr
Les accusations contre l’ancien dirigeant sont pourtant lourdes : fraude, manipulation de marché, et faux témoignage devant une commission parlementaire. Mais Martin Winterkorn, via son avocat, ne se démonte pas. Selon lui, il n’a pas « fraudé ni nui à qui que ce soit » et il « n’a pas délibérément gardé le marché dans l’ignorance ».
Ah, la fameuse stratégie de la cécité involontaire, un classique des affaires de haute voltige. « Je n’ai rien vu ni rien entendu, je n’ai fait que diriger le plus grand constructeur automobile d’Europe, sans vraiment savoir ce qui se passait. » Un modèle de bon patron.
Volkswagen : du scandale aux fermetures d’usines ?
Pendant que Martin Winterkorn repousse les rendez-vous avec la justice, Volkswagen a ses propres soucis. Entre la concurrence chinoise qui ne cesse de croître et un marché européen des véhicules électriques qui ralentit, le groupe envisage de fermer des usines et de procéder à des licenciements massifs. Ironie du sort, la marque qui a misé sur des moteurs truqués pour respecter les normes écologiques se retrouve à batailler pour rester compétitive dans un monde de plus en plus tourné vers l’électrique.
En somme, pendant que Volkswagen lutte pour son avenir et que l’Europe cherche à bannir le diesel, Martin Winterkorn, lui, temporise. Peut-être que d’ici le début du procès en 2025, on aura enfin une planète débarrassée du diesel… et des scandales qui l’accompagnent.
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