Trois arrestations pour trafic de stupéfiants

POLICE. Le Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) annonce l’arrestation de trois individus, un homme et deux femmes, reliés au trafic de stupéfiants sur le territoire de la Ville de Lévis et de la région de Chaudière-Appalaches.

Ces arrestations, réalisées le mardi 5 novembre, font suite à une enquête conjointe menée par le SPVL et la Sûreté du Québec (SQ) visant une cellule active impliquée dans le trafic de cocaïne, de méthamphétamines, ainsi que dans la vente de cannabis illicite. Conjointement avec la Sûreté du Québec, plusieurs perquisitions ont été réalisées sur le territoire lévisien ainsi que dans les localités de Saint-Fabien-de-Panet, Saint-Henri-de-Lévis et de Sainte-Marie-de-Beauce.

L’un des individus arrêtés, un homme de 26 ans de Saint-Henri-de-Lévis, Nathaniel Bernard, a comparu le jour-même au palais de justice de Québec. Il fait face à plusieurs chefs d’accusation, dont trafic de stupéfiants, possession en vue de trafic, possession d’armes prohibées, recel plus de 5 000 $, possession en vue de la vente de cannabis illicite et bris de probation. Ce dernier avait attiré l’attention des policiers pour son implication en lien avec le conflit armé qui a cours actuellement dans la région et, selon le SPVL, l’individu serait d’allégeance Blood Family Mafia. 

Deux autres personnes ont été arrêtées au cours de l’opération, soit une femme de 27 ans de Sainte-Marie-de-Beauce et une autre femme de 34 ans, résidente de Lévis. Elle ont été libérées sans condition après avoir été interrogées. L’enquête est toujours en cours et des accusations supplémentaires pourraient s’ajouter ventuellement, indique le SPVL.

« L’arrestation de ces individus aujourd’hui par le Service de police de la Ville de Lévis et la Sûreté du Québec démontre l’importance de la collaboration entre nos corps de police. Les policiers sont au travail et s’attaquent aux criminels. Félicitations aux enquêteurs et aux policiers pour ce beau travail », a indiqué le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, dans un échange avec le journal.