Olymel relocalise des employés à Saint-Henri
AFFAIRES. La direction d’Olymel a choisi de cesser les activités à son usine de Vanier, à Québec et d’offrir à l’ensemble des 47 employés touchés par cette fermeture un programme d’indemnisations et de relocalisation à son usine de Saint-Henri.
Olymel versera des indemnités de départ prévues au contrat de travail à chacun des employés affectés par la fermeture de l’usine. Les montants ont été calculés sur la base des années de service de chaque employé. Tout en touchant ces indemnités, tous les employés se verront offrir un nouvel emploi à l’établissement de transformation de porc d’Olymel à Saint-Henri, dont les opérations revêtent de grandes similitudes avec celles de l’usine de Vanier. Dans la mesure où le syndicat accrédité à l’usine de Saint-Henri l’accepte, ces employés pourraient donc continuer de progresser au sein de l’entreprise tout en profitant des avantages liés à leur ancienneté dans leur nouveau milieu de travail.
Dans le but de faciliter la transition des personnes qui souhaiteraient être relocalisées à son établissement de Saint-Henri, L’entreprise mettra des navettes à leur disposition pour faciliter le transport à partir de Québec. L’entreprise organisera d’ailleurs sous peu une visite guidée de cette usine à l’intention des 47 employés de l’usine de Vanier.
La décision, qui prendra effet le 10 mai prochain, indique que les activités de l’usine de Vanier comme la production de cretons, de bologne, de pepperoni ou encore de sauce à spaghetti seront désormais effectuées à l’usine de Blainville, au nord de Montréal, ce qui nécessitera un investissement de plus de 2 millions de dollars et permettra la création de 30 emplois.