François Garant carbure aux courses extrêmes et de longue distance
SPORTS. Natif de Saint-Lazare et policier à la Ville de Sherbrooke depuis 2010, François Garant est aussi amateur de courses longue distance. Depuis quelques années, il cumule les épreuves sur différentes distances, qu’il s’agisse de marathons, Ironman, demi-Ironman ou autres.
Les 6 et 7 juillet, le Bellechassois prendra part au Canada Man, épreuve présentée dans la région de Lac-Mégantic qui offre les mêmes distances qu’un traditionnel Ironman (3,8 km à la nage, 180 km de vélo et marathon de 42 km), à la différence que les sections réservées au vélo et à la course à pied se feront avec un dénivelé positif de 2 500 mètres et 1 500 mètres, respectivement.
«Pour le vélo, il n’y aura pas vraiment de bouts plats pour se reposer, car les côtes sont élevées et en Estrie, il y en a beaucoup», indique François qui ajoute que pour la course à pied, une partie importante du trajet se fera en sentiers, avec la ligne d’arrivée au sommet du Mont Mégantic.
Le Canada Man de Mégantic s’inscrit dans un circuit de triathlons extrêmes présentés un peu partout dans le monde. «Quand j’ai vu cela, il fallait que je m’inscrive. J’aurais eu l’impression qu’il allait me manquer quelque chose si je n’y participais pas», explique le Bellechassois qui dit apprécier le «happening» entourant les Ironman, mais souhaitait essayer quelque chose de nouveau.
«Au printemps 2018, j’ai vu les annonces du Canada Man et je trouvais l’idée intéressante. Je voulais sortir des sentiers battus et prendre part à une course qui exige de l’endurance et une force mentale encore plus grande que l’Ironman avec les côtes et le dénivelé positif. Je me cherchais un défi et je l’ai trouvé.»
François dit aimer s’entraîner quand il y a un objectif à atteindre. «Bien souvent, je m’inscris à une course et je m’entraîne en conséquence», poursuit le coureur qui avant l’épreuve de Lac-Mégantic, prendra part à un demi-Ironman au Mexique et au marathon d’Ottawa en mai, en guise de préparation.
«Ce sera tranquille pour le reste de l’été, mais il risque d’avoir de belles courses à l’automne, cela dépendra de la famille, car notre troisième enfant viendra au monde d’ici là. Après cela, je vais reprendre un rythme d’entraînement plus léger, car les marathons et les Ironman, ça demande beaucoup de temps et d’énergie à raison de deux entraînements par jour», poursuit-il.
Le policier-athlète qui aura 35 ans plus tard cette année souligne qu’il est un adepte de la course à pied depuis de nombreuses années. Sa conjointe est également une spécialiste des courses de demi-fond comme le 10 km et le demi-marathon. Un accident de travail l’avait forcé à prendre une pause pendant deux ans, mais il a repris l’entraînement au cours des derniers mois, en vue du Canada Man.
Lorsqu’on lui demande ce qui le motive dans les courses de longue distance, il mentionne qu’il s’est lancé dans la course à pied il y a quelques années, dans un objectif de perte de poids. Il a décidé de faire un premier marathon, puis d’autres ont suivi.
«Ensuite, je me suis lancé dans les triathlons, mais comme les triathlons conventionnels n’étaient plus assez longs pour moi, j’ai fait des demi-Ironman et ainsi de suite», poursuit François qui a notamment pris part au Ironman de Louisville, au Kentucky, en 2011.
«Après, je suis revenu aux marathons, puis je me suis blessé et j’ai cessé de faire des courses de longues distances pour me lancer dans des courses plus courtes comme les demi-marathons. Maintenant que mon corps a retrouvé la santé, j’ai décidé de me lancer dans le Canada Man et de m’entraîner en conséquence. Comme la fenêtre d’opportunité pour une conciliation travail-famille-course était là, je l’ai prise.»