Bellechasse: la Communauté entrepreneuriale voit le jour
AFFAIRES. Développement économique Bellechasse (DEB) cherchera à valoriser l’entrepreneuriat dans la région grâce à une nouvelle entité: la Communauté entrepreneuriale.
Celle-ci regroupe la plupart des associations et services dédiés à la communauté d’affaires de la région. Selon le directeur général de Développement économique Bellechasse, Alain Vallières, la MRC de Bellechasse n’a rien à envier à ses voisines. «L’entrepreneuriat en Beauce est un mythe», lance-t-il en riant, voulant surtout illustrer que la MRC performe bien à ce chapitre selon des données de la Fondation de l’entrepreneurship émanant d’une étude de 2013.
«Honnêtement, ce n’est pas plus élevé en Beauce que dans le reste de la région, sauf qu’il y a par contre de gros noms dans le domaine en Beauce. Les Dutil, Poulin et Vachon, pour n’en nommer quelques-uns. Non seulement nous avons un indice élevé chez nous, mais nous avons aussi une population favorable à l’entrepreneuriat à 98 %, un sommet à travers le Québec», ajoute M. Vallières, insistant sur le fait qu’il n’est pas toujours facile de regrouper les gens autour d’un projet commun, mais que celui-ci avait rapidement uni les forces et rallié tout le monde.
La Communauté entrepreneuriale travaillera à revaloriser l’entrepreneuriat pour favoriser la reprise d’entreprises existantes et la création de nouvelles. Outil de référence, valorisation des entrepreneurs et autres feront aussi partie de l’ensemble de la démarche et contribuera, l’espère-t-on, à contrecarrer certaines perceptions. «Il existe peut-être des courants de pensée ailleurs, mais chez nous ce n’est pas le cas. En travaillant sur la valorisation, on changera peut-être un peu les croyances qui sont véhiculées à l’effet que les gens qui réussissent ont peu ou de mérite.»
Ce dernier remarque toutefois que l’indice de vouloir reprendre des entreprises dans Bellechasse est toutefois inférieur à la moyenne provinciale. «C’est le défi auquel ont fait face et c’est pour cela que certains services de proximité sont en danger, car personne ne veut assurer la relève. C’est pour cela que certains commerces renaissent sous forme coopérative à l’occasion.»
La perte de quelques fleurons illustre également une nouvelle problématique dans la région observe Alain Vallières, d’où l’idée d’y aller avec une initiative du genre. «Certaines ont été vendues à des intérêts étrangers et ont fini par quitter. On l’a vu avec Baldor et les Aliments Schneider, alors il fallait faire quelquechose.»