École Morissette: une cour d’école revampée

ÉDUCATION. Les élèves de l’école Morissette de Sainte-Claire ont eu une agréable surprise à leur retour à l’école le mois dernier. Celle-ci avait été rafraichie et les jeux dessinés remis au goût du jour.

C’est une employée du service de garde de l’école, Sophie Labonté, qui a mis sa créativité au service des élèves en dessinant près d’une douzaine de jeux différents. «J’avais fait les lignes ici il y a une dizaine d’années. Le moment était bien choisi pour remettre tout cela à jour.»

Son inspiration pour savoir quoi dessiner vient naturellement des enfants avec qui elle travaille quotidiennement. «Travaillant en service de garde, je vois ce qui les intéressent, à quoi ils jouent le plus souvent et à l’occasion, je leur demande tout simplement. Je leur propose certaines choses et ils pigent là-dedans.»

C’est à l’école de Saint-Léon qu’elle a pu tester ses talents d’artiste en la matière une première fois. «C’est un professeur d’éducation physique de l’école qui avouait que les lignes étaient à refaire dans la cour d’école, alors nous avons travaillé cela ensemble.»

La démarche est toutefois plus complexe qu’il n’en a l’air, explique Sophie Labonté. «Il faut d’abord mesurer l’endroit où l’on doit travailler et choisir ce que l’on va dessiner et où le faire dans la cour. Après cela, c’est la peinture et tout se fait au petit rouleau, alors ça demande un peu de temps.»

Adepte de dessin et de peinture, elle avoue avoir apprécié obtenir la confiance de la direction de l’école pour réaliser le projet. «Je fais toute sorte de choses. Les gens qui me connaissent le savent. L’été, c’est ce genre de projet que j’aime. Habituellement à l’automne, je me pars une série de choses, que ce soit de l’aquarelle, de la peinture à l’huile et j’en fais pendant un bout, mais jamais la même chose pendant longtemps.»

En plus de la cour de l’école à Saint-Léon l’été dernier, elle a également dessiné les jeux à Saint-Lazare dans le passé et l’école Rayons-de-Soleil de Saint-Damien s’intéresse également à son travail. L’idéal selon elle est de refaire la peinture tous les cinq ans, ce qui pourrait lui permettre de meubler ses étés dans le futur. «C’est certain que j’aimerais ça, car l’été je ne travaille pas. Je n’en ferais peut-être pas trois ou quatre dans un été, parce que c’est quand même exigeant physiquement. Sauf qu’avoir une ou deux cours par été, ce serait bien», avoue-t-elle en terminant.