Chaudière-Appalaches: la relève infirmière est prometteuse
SANTÉ. Les plus récentes observations faites par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) montrent une certaine stabilité dans le personnel disponible pour œuvrer dans la région.
Au 31 mars 2019, 2 863 infirmières et infirmiers exerçaient la profession dans la région de Chaudière-Appalaches, soit 4 % de l’effectif provincial. Malgré quelques fluctuations annuelles, l’effectif demeure plutôt stable par rapport à 2014-2015. Notons toutefois que plus du tiers des infirmières et infirmiers, qui habitent dans Chaudière-Appalaches, travaillent dans une autre région, notamment la Capitale-Nationale où sont dispensés des services suprarégionaux.
Autre donnée intéressante, 114 infirmières et infirmiers de la relève ont obtenu un emploi dans Chaudière-Appalaches en 2018-2019, soit 3,6 % de plus que l’année précédente. L’arrivée en grand nombre de cette relève contribue au rajeunissement de l’effectif de la région alors que 37 % sont âgés de 35 ans ou moins, comparativement à 33 % dans l’ensemble du Québec. Aussi, 69 % de la relève infirmière titulaire d’un DEC en soins infirmiers poursuit sa formation au baccalauréat (cheminent DEC-BAC), soit l’un des taux les plus élevés de la province.
Par ailleurs, la région se démarque comme étant celle où le droit de prescrire, en vigueur depuis janvier 2016, s’est le plus fortement déployé: 19 % des infirmières et infirmiers qui exercent dans la région ont obtenu l’autorisation de prescrire, comparativement à 11 % dans l’ensemble du Québec.
Globalement, l’OIIQ a délivré 3 893 permis d’exercice dans l’ensemble de la province et enregistre ainsi un nouveau record en dépassant celui établi en 2015-2016 avec 3 879 permis délivrés. Le nombre de permis délivrés annuellement se maintient à plus de 3 000 pour la 8e année consécutive. L’effectif infirmier en emploi au Québec a ainsi augmenté de 1,4 % au cours de la dernière année. Cette croissance est la plus forte enregistrée depuis 2013-2014.
Contrairement aux perceptions répandues, l’OIIQ ne peut ainsi conclure à une décroissance de l’effectif infirmier, contrairement à certaines observations véhiculées.