Fermeture des quincailleries de Saint-Damien, Frampton et Sainte-Hénédine
AFFAIRES. Avantis Coopérative annonce avoir mis fin de façon définitive aux activités des quincailleries de Saint-Damien, Frampton et Sainte-Hénédine.
La coopérative indique que ces trois succursales n’ont pas atteint leurs objectifs financiers et qu’il était difficile de voir une amélioration à moyen terme. Selon l’organisation, toutes les options possibles ont été analysées, et il s’agit d’une décision d’affaires difficile et mûrement réfléchie.
Il s’agit d’une perte importante pour les trois localités qui perdent ainsi un important service de proximité, une réaction légitime pour le chef de la direction d’Avantis Coopérative, Gaétan Roger. «Nous comprenons la déception des gens. C’est une décision d’affaires difficile mais nécessaire pour assurer la pérennité de la division quincaillerie et ultimement nous permettre d’être en mesure d’améliorer notre offre de service régionale.»
Avantis avait fermé trois autres quincailleries en Chaudière-Appalaches l’an dernier, celles de Saint-Vallier a fermé en avril et trois autres places d’affaires avaient fermé leurs portes en novembre, soit les quincailleries de Saint-Sylvestre, Saint-Gilles et Auclair.
Par ailleurs, la crise actuelle de la Covid-19 s’est ajoutée comme un élément supplémentaire à la réflexion. Les trois succursales était déjà dans une situation précaire, puis sont venues s’ajouter les mesures sanitaires et des horaires forcés par la COVID-19. En effet, le virus amène une situation économique préoccupante, de même que des changements importants au niveau des opérations et dans les habitudes de consommation dans le marché de la construction/rénovation.
Enfin, Avantis Coopérative a rappelé que des magasins BMR se trouvent à proximité pour continuer à desservir les membres et clients. La majorité du personnel de ces trois succursales poursuivront leur carrière au sein d’un autre magasin de l’organisation. «Tous les outils nécessaires ont été mis en place afin d’accompagner dans leur transition professionnelle les personnes qui devront se relocaliser», indique la coopérative.
(Avec la collaboration d’Hubert Lapointe)