Camil Turmel nommé préfet de la MRC des Etchemins
MUNICIPAL Le maire de Lac-Etchemin, Camil Turmel, est le nouveau préfet de la MRC des Etchemins. Il succède à l’ancien maire de Saint-Prosper, Richard Couët, qui a officiellement quitté la vie politique.
M. Turmel et René Allen, maire de Sainte-Aurélie, étaient en liste pour cette fonction et les maires, présents au premier conseil de la MRC en présentiel tenu mercredi soir au Centre récréatif Desjardins de Saint-Prosper, ont préféré le premier par une marge écrasante de 11 voix contre deux, ce qui a bien sûr pour effet de secouer M. Allen qui a durement encaissé le verdict.
Soulignons que M. Turmel sera secondé par le maire de Sainte-Justine, Christian Chabot, qui a été élu préfet suppléant par acclamation.
Les maires ont profité de l’occasion pour nommer leurs représentants au sein des différents comités. Parmi ceux-ci, notons le comité administratif qui sera composé de MM. Turmel et Chabot ainsi que des maires Lucie Gagnon (Saint-Louis), Alain Maheux (Saint-Prosper) et Réjean Bédard (Saint-Cyprien).
Après son élection à la préfecture, M. Turmel a souligné que sa priorité était de travailler à la mise en place d’un exercice de planification stratégique au début de 2023, une première dans l’histoire de la MRC, et qu’il entendait profiter de la prochaine année pour s’attaquer à certains dossiers en compagnie des maires.
« Ce que je souhaite, c’est d’établir, dès janvier 2022, un plan de travail qui ciblera différents dossiers, identifiera les responsables pour chacun ainsi qu’un échéancier précis pour leur réalisation », indique M. Turmel qui, avant le vote, avait ciblé une série de dossiers qui devront être mis de l’avant de façon prioritaire par la MRC au cours de la prochaine année.
Parmi ceux-ci, notons le service d’inspection, la négociation d’une nouvelle convention collective avec les employés de la MRC, la poursuite du plan de relance, le développement du versant sud du Parc régional Massif du Sud ou encore le dossier de l’usine de traitement des boues de fosses septiques.
Adoption du budget
Soulignons par ailleurs que les maires ont officiellement adopté le budget d’opération de la MRC pour l’année 2023. Celui-ci comprend des revenus et dépenses totalisant 4 174 714 $, en hausse de 8,58 % sur celui de 2021 qui était de 3 844 025 $.
Soulignons également que le dossier du centre de traitement des boues de fosses septiques, situé dans le secteur Sainte-Germaine-Station, nécessitera d’importants investissements de la part de la MRC qui a notamment créé une réserve de 250 000 $ pour immobilisations futures, somme appropriée à même ses surplus accumulés.
Départ de Richard Couët
Présent au début de la rencontre qu’il a présidée jusqu’à l’élection de son successeur, l’ancien préfet Richard Couët s’est dit prêt à passer à sa nouvelle vie de retraité de la vie politique, rappelant qu’il s’agissait d’une décision longuement réfléchie et avec laquelle il était très à l’aise.
« Au terme de mes quatre années comme préfet, je crois que je peux dire, avec fierté, que j’ai amené les maires et l’ensemble de l’équipe de la MRC à travailler ensemble, malgré la COVID qui est venue nuire à nos efforts au cours des deux dernières années. On a réussi à tenir deux lac-à-l’épaule, ce qui ne s’était jamais fait auparavant, les gens ont compris l’importance de travailler ensemble pour faire avancer les dossiers. J’espère que les nouveaux venus embarqueront dans ce moule également », a-t-il dit en ajoutant que la MRC doit poursuivre son développement économique qui a pris de la vigueur, entre autres, grâce à son plan de relance.
Tout comme son successeur, M. Couët est conscient que le dossier du centre de traitement de boues de fosses septiques sera d’une grande importance et qu’il entraînera des coûts importants pour la MRC.
« C’est un dossier qu’il faudra régler à court terme. Il faudra aussi que les maires acceptent, parfois, que le développement se fasse parfois davantage dans une municipalité plus que dans une autre, tout en sachant que cela au profit de l’ensemble de la MRC », a-t-il indiqué que la pénurie de main-d’œuvre est un autre défi qu’il faudra régler, « même si les gouvernements ne semblent pas trop vouloir le reconnaitre. »