Saint-Magloire : Réjean Lapointe souhaite apporter sa contribution
TOURISME. Natif de Saint-Magloire et résident de Saint-Étienne-des-Grès, en Mauricie, où il possède une pépinière depuis 42 ans, Réjean Lapointe souhaite s’impliquer dans le développement de sa localité d’origine qui fêtera ses 150 ans en 2022.
Celui qui a acquis l’ancien presbytère de la localité il y a trois ans, afin de la transformer en résidence touristique à caractère familial, ambitionne d’illuminer les arbres entourant ce bâtiment dans le cadre des fêtes du 150e anniversaire qui auront lieu cet été.
Il souhaite que cette illumination se fasse sur une base permanente par la suite et serve de moteur à un projet touristique d’envergure qui se fera sous l’égide de la Fondation Dinéva, organisme qu’il a créé et qui est voué au développement socioéconomique des régions agricoles et forestières du Québec.
Les personnes intéressées à contribuer à l’illumination du secteur du presbytère sont invitées à faire un don via la Fondation Dinéva, l’argent servant notamment à l’achat de lumières. « On souhaite acheter entre 4 000 et 7 000 lumières pour éclairer ce secteur », signale M. Lapointe qui est également propriétaire d’une résidence touristique dans le rang Saint-Charles.
Réunir les familles
Comme on le mentionnait précédemment, M. Lapointe a fait l’acquisition, il y a trois ans, de l’ancien presbytère qui abritait jusque-là une résidence pour aînés. Des travaux de réaménagement du bâtiment sont en cours et se termineront au cours du prochain mois.
Ces travaux visent à faire de ce bâtiment une gigantesque maison de la famille, comprenant une dizaine de chambres, dans laquelle des générations de familles de Saint-Magloire ou de l’extérieur pourront se réunir et dormir sous un même toit, comme dans l’ancien temps, en plus d’y tenir des événements de toutes sortes. Les locations s’amorceront officiellement dans un mois environ, mais le promoteur souligne que les lieux sont déjà réservés pour l’entièreté des fêtes du 150e de la localité.
« Habituellement, les gens louent des salles communautaires, mais c’est froid et impersonnel. Je veux que les familles créent des événements chez nous, mais elles pourront utiliser la salle paroissiale, située juste à côté, si elles le souhaitent. »
Un projet d’agrandissement du presbytère avec un toit vert et un gazebo à deux étages est également sur la table à dessin de M. Lapointe qui souhaite également, toujours par le biais de la Fondation Dinéva, créer un concept touristique unique qui permettra d’attirer des visiteurs de partout au Québec à Saint-Magloire et qui pourrait ensuite être implanté dans une douzaine de localités au Québec, dont Lac-Mégantic où il a déjà eu des discussions à cet effet.
Toujours dans le cadre du 150e anniversaire de sa localité d’origine, M. Lapointe mentionne qu’un « arbre des ancêtres », qui est déjà planté en bordure du garage voisin du presbytère et autour duquel un aménagement paysager particulier sera réalisé, sera inauguré lors du lancement des fêtes du 150e anniversaire de la localité.
« Par cet arbre, on veut faire état de la contribution de ceux qui ont fondé la municipalité. C’est quelque chose de spécial qu’on va mettre en fonction et on souhaite aussi lancer une route des découvertes à partir de l’érablière qui appartenait à mon père puis à mon frère André dans le rang St-Charles, qui reliera éventuellement le Mont-Bonnet et le rang St-Cyrille », précise M. Lapointe qui envisage d’exploiter celle-ci 12 mois par année et s’en servir un comme outil de développement récréotouristique.
Logiciel pour rendre hommage aux familles
M. Lapointe a souligné que la campagne de sociofinancement lancée par le biais du site web de la Fondation Dinéva permettra non seulement d’acheter les lumières permettant d’éclairer les arbres entourant le presbytère de Saint-Magloire ou des autres localités où le concept de Dinéva pourra être implanté dans le futur, mais également d’aider à financer la création d’un logiciel appelé A.M.E. (pour Amour, Mémoire et Éternel) qui permettra de faire connaitre les bâtisseurs des différents villages, qu’il s’agisse d’individus ou d’entreprises.