Le documentariste canadien Avrich s’excuse pour ses propos sur le récit des Noirs
TORONTO — Le documentariste canadien Barry Avrich soutient qu’il s’est «mal exprimé» dans son discours de remerciement, lors d’une remise de prix Écrans lundi, lorsqu’il a déclaré que les histoires noires se doivent d’être racontées, peu importe par qui.
M. Avrich , qui n’est pas Noir, a fait l’objet de critiques, cette semaine, après ce commentaire lors d’une cérémonie virtuelle de remise de prix Écrans canadiens, lundi, où son documentaire «Oscar Peterson: Noir et Blanc» a été primé.
Le documentariste a alors déclaré: «Voici la preuve qu’il y a tant d’histoires de Noirs au Canada qui se doivent d’être racontées. Peu importe qui les raconte, nous devons simplement les raconter».
Entre autres organismes, le Bureau de l’écran des Noirs et le «Reelworld Film Festival», qui soutient la diversité culturelle dans l’industrie du cinéma, ont estimé que les remarques de Barry Avrich minimisaient l’importance des cinéastes noirs pour raconter des histoires noires au Canada, alors qu’il leur est déjà difficile d’obtenir du financement pour leurs projets.
Le réalisateur regrette que ses paroles, qui se voulaient «un soutien aux créateurs noirs qui racontent leurs propres histoires», aient été «mal interprétées».
Le documentaire d’Avrich explore la vie du célèbre pianiste noir Oscar Peterson, né à Montréal, et est raconté en grande partie à travers des entrevues d’archives avec le musicien, entrecoupées de prestations d’artistes de jazz canadiens.