Stéphanie Lachance prête pour l’élection générale du 3 octobre
POLITIQUE. C’est dans quatre mois que les citoyens de Bellechasse-Etchemins, comme partout ailleurs au Québec, iront aux urnes pour élire le gouvernement qui sera en poste pour les quatre années subséquentes. La députée de Bellechasse, Stéphanie Lachance, se dit prête pour ce combat électoral, elle qui entend utiliser son mandat des quatre dernières années, qu’elle a qualifié de très positif, comme outil de promotion en vue de sa réélection.
La députée caquiste rappelle que ce sont 200 millions de dollars qui ont été investis à différents points de vue dans sa circonscription par le gouvernement Legault au cours des quatre dernières années, somme qui n’inclut pas les investissements annuels du MTQ ou ceux venant d’autres instances gouvernementales comme Investissement Québec, précise-t-elle.
Dans son bilan, la députée fait notamment mention de l’Opération haute vitesse Québec pour le branchement de tous les domiciles de la province à Internet haute vitesse au plus tard en septembre 2022 (une promesse de la CAQ), qui a permis d’injecter 45 M$ dans Bellechasse notamment.
Elle fait aussi état des réductions de tarifs instaurées par son gouvernement, qu’il s’agisse des chèques de 500 $ versés récemment à toutes les personnes gagnant 100 000 $ ou moins pour contrer l’inflation, l’abolition des commissions et la réduction de la taxe scolaire, la bonification des allocations familiales pour un deuxième enfant ou l’abolition de la contribution annuelle en services de garde.
S’ajoutent à cela les 5,9 M$ injectés dans différents projets d’infrastructures récréatives, sportives, de loisirs et de tourisme, 60 M$ en aide aux entreprises, notamment lors des deux années de pandémie, 13 M$ versés à 400 organismes œuvrant dans les milieux communautaire et coopératif, ou encore les investissements routiers (41 M$), dans les infrastructures d’aqueduc et d’égout (8 M$), la création de 950 nouvelles places en garderie dans Bellechasse ou encore les annonces totalisant 43 M$ pour la réfection ou la construction de nouvelles écoles primaires comme ce sera le cas, notamment, à Saint-Charles et Saint-Damien.
S’adapter à la pandémie
« C’est un bilan chiffré et concret, mais au-delà des chiffres, la pandémie a pris une part importante de ce mandat et nous a tenus très occupés pendant deux années complètes. Quand tu fais ton bilan, tu dois réfléchir à tout ce que tu as vécu, à tous les projets qui ont été mis en place et à toutes les demandes venant des citoyens, des organismes et des entreprises », indique-t-elle en rappelant que l’arrivée de la pandémie, en mars 2020, avait chamboulé les habitudes de tout le monde, incluant les siennes et celles de son personnel qui était inondé d’appels venant des citoyens et des entreprises, sur une base quotidienne.
« Je suis fière de dire que même si on recevait des appels en grand nombre 7 jours sur 7, aucun dossier de circonscription n’a été sacrifié, laissé sur le bureau ou non travaillé », poursuit-elle en saluant le travail de toutes les personnes qui se sont succédé à son bureau de comté.
« Quand on est député, que ce soit dans Bellechasse ou ailleurs, on est le député de tous les citoyens et il faut entendre les demandes et les opinions de chacun. On a eu la chance d’avoir beaucoup de communications avec nos citoyens durant la pandémie, car il n’y avait pas d’activités. Que tu sois d’accord ou non avec les gens, c’est un exercice indispensable, car cela te permet d’avoir le pouls de ta population », poursuit-elle en ajoutant qu’encore aujourd’hui, plusieurs personnes continuent à donner leurs commentaires au quotidien, ce qu’on ne voyait pas avant la pandémie.
Elle en a également profité pour saluer la résilience des gens et des gens d’affaires qui ont pu être soutenus dans cette période difficile.
« Certains ont su relever avec brio de cette période difficile comme les restaurateurs qui ont fait du take-out. Ils ont dû fermer leurs portes, les ouvrir pour encore les fermer et les rouvrir, ce qui n’était pas facile. La clientèle a également dû s’adapter », rappelle-t-elle en ajoutant que le soutien aux entreprises était primordial et nécessaire, même si les exigences pouvaient sembler plus complexes qu’au fédéral.
« Ce n’était pas tant de paperasse que cela, mais les entreprises devaient prouver que c’était la pandémie qui leur causait du tort. On ne pouvait pas prétendre que c’était la pandémie qui était en cause quand tu étais déficitaire depuis trois ans, par exemple. Ça prenait quand même des bilans et une entreprise qui avait une certaine structure organisationnelle, qui pouvait sortir de tels chiffres », rappelle-t-elle en ajoutant que des entreprises en démarrage ont pu être soutenues également.
Réseau de la santé
En ce qui a trait aux failles mises à jour au niveau du réseau de la santé et des soins aux aînés, elle n’hésite pas à classer cette difficile situation « dans la case des bons coups de la pandémie en ce sens que si l’on connaissait depuis longtemps les ratés du système, cependant c’était difficile de mettre le doigt dessus. »
Elle ajoute que la pandémie a permis d’éclaircir la situation et les faiblesses du système actuel. « Le ministre Christian Dubé s’est rapidement rendu compte qu’il n’y avait pas de véritables données au départ et qu’on n’était pas vraiment au fait de tout ce qui se passait. Cela permettra la mise en place d’un virage santé exceptionnel, selon moi, car à partir du moment où tu l’as vu, c’est beaucoup plus facile de corriger le tir au lieu d’y aller à tâtons comme on le faisait depuis deux ans. »
En ce qui a trait au dossier du 3e lien dans Bellechasse, elle insiste de nouveau sur l’Importance de ce projet pour les gens de Bellechasse et de le faire cheminer le plus rapidement au sein des instances gouvernementales.