Une huitième sculpture dans les jardins du Moulin La Lorraine
ARTS. La direction du Moulin La Lorraine de Lac-Etchemin a procédé, le dimanche 7 août en après-midi, à l’inauguration officielle de la huitième sculpture monumentale à être installée dans ses jardins.
Intitulée L’Écume et réalisée par le sculpteur montréalais Jean-Louis Émond, l’œuvre a été, pendant 12 ans, la propriété d’un couple de la région de l’Île-des-Sœurs, Gisèle Desrochers et Jean Ste-Marie, qui en a décidé d’en faire don au Moulin La Lorraine l’an dernier.
« Nous avions une propriété en Ontario et c’est là que nous l’avions installée. Nous avons décidé de revenir au Québec et comme on ne pouvait plus l’apporter avec nous et que nous ne voulions pas la laisser sur place non plus, nous savons qu’elle mise en évidence ici à Lac-Etchemin », ont indiqué les anciens propriétaires de l’œuvre.
Ces derniers ont confirmé que c’est également à la suggestion des fondateurs du Moulin La Lorraine, Lorraine Langevin et Jean Turmel, qui sont de bons amis à eux, qu’ils avaient décidé de faire don de cette œuvre évaluée à plusieurs dizaines de milliers de dollars.
Soulignons que la famille de M. Ste-Marie n’est pas en pays étranger à Lac-Etchemin puisque le père et le grand-père de ce dernier ont eu, pendant de nombreuses années, un chalet dans la localité.
M. Turmel a mentionné, pour sa part, que la possibilité d’ajouter d’autres œuvres sur le site dans le futur serait assurément envisagée, des espaces à cet effet étant toujours disponibles.
« Le Moulin La Lorraine, c’est vraiment une histoire de passion. C’est grâce à la générosité de donateurs comme eux, ou encore des Amis du Moulin, par exemple, que nous pouvons poursuivre notre mission qui est de faire découvrir l’art aux gens », précise la directrice artistique Dominique Breton.
Cette dernière s’est réjouie, par ailleurs, que le Moulin La Lorraine ait été désigné par la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, comme « élément du patrimoine immatériel québécois » du fait qu’on y retrouve une meunerie fonctionnelle.
Cette désignation découle d’un avis émis récemment par la ministre et touchant les meuneries artisanales qui « perpétuent un ensemble de connaissances et de savoir-faire par compagnonnage… et suscitent (à la fois) un sentiment de fierté et de continuité du patrimoine. »