Épicerie J.L. Asselin de Saint-Magloire: diversification et présence dans le milieu
DOSSIER. Propriétaires de l’épicerie J.L. Asselin depuis bientôt 12 ans, Daniel Chabot et Éliane Asselin sont d’avis que la diversification est la clé du succès de tout commerce de proximité comme le leur.
«On ne peut pas juste être là et attendre que les gens viennent. Il faut se diversifier», souligne Éliane qui précise que leur commerce s’est fait connaître par la qualité, mais aussi ses nombreuses variétés de saucisses. «J’en donnais aux gens. Je me disant qu’en les essayant, le client finirait par les adopter», indique M. Chabot qui aujourd’hui offre 37 variétés de saucisses, contre deux au départ.
De fait, l’ensemble du département de la boucherie a permis à l’épicerie J.L. Asselin de se démarquer, ajoute M. Chabot. «On vend de la viande en quartiers et je fais du débitage l’automne. J’ai aussi pris mon permis pour faire du demi-porc.»
En ce qui a trait aux prix, Éliane et Daniel sont conscients qu’il est parfois difficile pour de petits commerces comme le leur de faire compétition aux grandes chaînes. Cherchant à se démarquer, ils ont voulu offrir des produits distinctifs qu’on ne retrouvait pas ou peu en ville et la boucherie répondait à ce besoin. Beaucoup de citadins viennent chez eux pour acheter leur viande, surtout en quartiers.
En plus de la boucherie, Daniel et Éliane soulignent que le département des mets préparés est très populaire, ainsi que celui des bières de microbrasserie. Ils préparent également des boîtes économiques de viandes congelées pour certains clients et n’hésitent pas à aider des familles dans le besoin, quand c’est possible de le faire. «On essaie de faire le plus de place importante aux produits locaux, car les gens recherchent de plus en plus cela», indique Éliane.
Importance des commerces locaux
Daniel Chabot est d’avis que la présence de services de proximité comme le leur est importante dans une localité comme Saint-Magloire, car ils permettent de préserver la valeur des résidences. «On parle de l’importance d’appuyer les producteurs laitiers par exemple, mais il faut aussi encourager le commerce local et les services locaux. Le panier d’épicerie n’est pas beaucoup plus cher ici qu’ailleurs, quand on ajoute l’essence qu’il faut ajouter dans l’auto pour aller en ville.»
M. Chabot ajoute que les commerçants comme lui ne doivent pas compter les heures. «On travaille pour les personnes qui viennent chez nous, pour nos employés avec qui on a beaucoup de plaisir à travailler. Les gens de la ville nous disent qu’on a un beau magasin et c’est le fun à entendre.»