L’OMH Beauce-Etchemins s’installe à Sainte-Justine
SOCIÉTÉ. Le siège social de l’Office municipal d’habitation (OMH) Beauce-Etchemins, qui était situé dans les locaux des Résidences et centre communautaires des Etchemins de Lac-Etchemin depuis le premier regroupement en janvier 2019, a maintenant pignon sur rue à Sainte-Justine.
Depuis le début du mois d’août, l’organisme occupe un local situé dans le nouveau centre de travail partagé sur la rue Principale à Sainte-Justine (ancien restaurant Les Deux Frères), appartenant au Fonds d’investissement (FIJ) de cette localité.
La directrice générale Bianka Lessard a souligné que l’annonce de la fermeture puis de la vente du bâtiment abritant l’ancien CLSC des Etchemins avaient amené cette décision de déménager à Sainte-Justine, où se trouvait un local répondant plus qu’adéquatement aux besoins de l’organisme.
Avec la première fusion en janvier 2019 (l’organisme s’appelair alors OMH des Etchemins) puis le regroupement avec Saint-Joseph et Saint-Odilon en janvier 2020, l’OMH Beauce-Etchemins gère actuellement 226 logements dans neuf localités, ce qui inclut des suppléments de loyers dans le privé. Deux employées administratives sont en place, soit Mme Lessard à Sainte-Justine et une adjointe, basée à Saint-Joseph.
Soutien aux familles à faible revenu
Avec la fermeture puis la vente des Résidences et centre communautaires, des places avec le programme Accès-Logis se sont libérées pour les Etchemins, car certains résidents ont quitté la région et d’autres ont intégré directement des logements en HLM réguliers. Ce faisant, l’OMH a déposé une demande auprès de la SHQ pour conserver les sommes consenties par ce programme soient maintenues et que l’OMH puissent en faire bénéficier les familles monoparentales ou dans le besoin.
«Il n’y a que six places en HLM famille dans les Etchemins, soit du côté de Saint-Camille. Notre demande a été acceptée par la SHQ, ce qui est un atout majeur pour la région. Ce faisant, nous faisons directement affaire avec les propriétaires de ces logements. Les locataires concernés paient un loyer équivalent à 25 % de leur revenu, comme s’ils étaient en HLM, puis nous fournissons la différence», mentionne-t-elle.