Plastique Micron passe à des intérêts américains
AFFAIRES. Le fabricant Plastique Micron de Sainte-Claire et ses deux filiales, soit Action Plastic Products d’Anjou et IMBC Blowmolding 2014 d’Oragneville, en Ontario, passent aux mains d’Altium Packaging Canada, propriété de l’entreprise américaine Consolidated Container Company (CCC Plastics), basée à Atlanta.
La transaction, qui a été complétée et confirmée en début de semaine, a été confirmée par le Chef de la direction de Plastique Micron, Bernard Poitras. Ce dernier a souligné qu’il avait, dès septembre 2018, décidé de mettre en vente l’entreprise pour des raisons personnelles et familiales.
Le montant de la transaction demeure confidentiel, mais M. Poitras souligne que celle-ci ne changera rien dans le quotidien des quelque 155 employés travaillant à l’usine de Sainte-Claire. Avec les deux autres usines, le groupe PMI fournit du travail à 250 personnes.
«Les membres de l’équipe de direction, qui est basée à sainte-Claire, auront plus de travail dans l’avenir, car ils ont reçu de le mandat de gérer l’ensemble des activités au Québec et en Ontario», précise M. Poitras qui ajoute qu’avec ces acquisitions, CCC Plastics possède maintenant six usines au Canada. «CCC Plastics est une entreprise en pleine expansion qui souhaitait investir au Canada. Leur arrivée intervient au moment idéal et engendrera une nouvelle phase d’expansion pour Plastique Micron», ajoute-t-il.
Au cours des six prochains mois, Bernard Poitras agira à titre de consultant exécutif pour le compte des nouveaux acquéreurs. Il aura pour mandat de faciliter l’intégration de l’entreprise au sein du nouveau groupe, de partir à la recherche de potentielles nouvelles acquisitions au Québec et en Ontario, en plus de travailler à l’implantation des valeurs de CCC Plastics au sein de ses nouvelles propriétés et d’assurer un rôle de premier plan en matière de communications.
Ce mandat devrait se terminer à la fin du mois septembre et à compter de ce moment, il souhaite investir de 8 à 10 heures par semaine dans la réalisation de différents mandats qui pourraient lui être fournis par les nouveaux propriétaires qui, au total, emploient près de 3 000 personnes des deux côtés de la frontière.