Saint-Lazare dans le Livre des records Guinness
DÉMOLITION. Les organisateurs du Festival de la galette de Saint-Lazare ont réussi leur pari, puisque l’événement figurera dorénavant dans le populaire Livre des records Guinness.
Devant plus de 3 000 personnes réunies samedi après-midi dans le cadre de la 43e édition du populaire festival, 125 participants ont pris part à la plus grosse course de démolition de bazous au monde, battant ainsi l’ancienne marque de 123 établie en mars 2002 en Nouvelle-Zélande.
Pour établir ce record, les organisateurs de cette course, Julien Fournier, Nicolas Tremblay et Paul Morin, avaient monopolisé le terrain de balle molle où les voitures préparées étaient stationnées dès le jeudi 1er août. Chaque participant devait payer 350 $ pour avoir le droit d’y participer et afin d’assurer une équité pour tous, chaque coureur se voyait attribué un véhicule par voie d’un tirage au sort effectué quelques minutes avant le départ.
C’est sous un ciel menaçant que s’est déroulé la course qui a été remportée par Mathieu Langlois de Sainte-Gervais, qui a décroché la bourse de 10 000 $ associée à cette épreuve.
Venu spécialement de Brooklyn pour surveiller l’activité et valider la réalisation de ce record qu’il a confirmé en remettant une plaque commémorative aux trois organisateurs dans les minutes suivant cette course spéciale, le juge Andrew Glass a souligné que plusieurs procédures devaient être respectées afin de certifier ce record mondial.
«Le format de la course devait être approuvé à l’avance par la maison-mère, à Londres, avant que je ne rende ici à Saint-Lazare. Je devais m’assurer qu’il y avait bien un conducteur par voiture et que chaque participant avait un permis de conduire valide», a indiqué M. Glass qui devait également compter chaque voiture, s’assurer qu’il y avait un chauffeur dans chacune d’elle au départ et aucun passager.
Président du comité organisateur, Julien Fournier s’est réjoui du succès de cette activité qui a nécessité plusieurs mois de préparation, et dont l’idée de battre le record avait été lancée à l’automne dernier. Il a ajouté que d’autres coups d’éclat ou activités spéciales sont en préparation pour les prochaines années, sans vouloir donner de détails supplémentaires.
Bilan de la 43e édition
C’est sous le soleil, pour la plupart des quatre journées de l’événement, que s’est tenue cette 43e édition du Festival de la galette. «Ce fut assurément une des meilleures éditions des dernières années. Les activités sont populaires et le monde s’est présenté en grand nombre», a indiqué Julien Fournier qui a également salué la contribution des quelque 250 bénévoles impliqués dans la réussite du festival.
Soulignons que 700 personnes ont pris part à la soirée d’ouverture, jeudi soir, contre 1 200 pour le show de boucane et la soirée rock du vendredi. La journée du dimanche demeure toujours aussi populaire avec plus de 4 000 spectateurs pour le traditionnel derby de démolition qui a réuni une soixantaine de participants qui se disputaient plus de 26 000 $ en bourses.
Démolition spectaculaire
Ce derby a été des plus spectaculaires, avec comme résultat que les ambulanciers et les pompiers de Saint-Lazare ont et eu à soigner trois concurrents victimes de blessures mineures. L’une des interventions a nécessité la désincarcération du coureur, celui-ci se plaignant de douleurs au dos et au bassin. Les autres ont été respectivement soignés pour une coupure au bras et une coupure à un genou. Les trois personnes ont été transportées par ambulance par mesure préventive.
Le service de Sainte-Claire a été appelé par mesure préventive, étant équipé de pinces de désincarcération. Leur intervention n’a finalement pas été nécessaire, l’outillage de concurrents sur place a finalement été utilisé pour dégager la victime.
Le directeur du service incendie de Saint-Lazare, Stéphane Royer, précise que les interventions du genre ne sont généralement pas aussi nombreuses, malgré la nature particulière de l’activité. «C’est la plus grosse journée que l’on a depuis les 40 quelques années du festival. Ce n’est pas habituel. Heureusement, ce ne sont que des blessures légères, mais nous avons pris les choses au sérieux.»