Saint-Luc n’achètera pas le centre de services de Desjardins
IMMOBILIER. Après avoir longuement réfléchi à la possibilité d’acheter le Centre de services de la Caisse des Etchemins se trouvant sur son territoire, la Municipalité de Saint-Luc a décidé d’abandonner le projet.
Le maire François Michon a souligné qu’il n’y avait pas de consensus autour de la table du conseil de Saint-Luc, puisqu’aucun projet porteur n’avait été identifié pour le bâtiment. La décision de ne pas acheter l’édifice a finalement été unanime, les élus se ralliant derrière celle-ci.
«Nous avons actuellement quelques dossiers que nous souhaitons mener à terme d’ici la fin de l’été, dont les sentiers de quad et la réfection du Parc Nazaire-Pouliot, où on veut installer un gazébo», explique M. Michon. «J’avais apporté quelques suggestions quant à l’utilisation de la caisse populaire, mais les conseillers n’étaient pas prêts et celui-ci n’était pas chiffré non plus», a-t-il ajouté.
Le directeur général de la Caisse des Etchemins, Pierre St-Marseille, a mentionné que le bâtiment sera mis en vente sous peu, mais que le statut quo qui régnait, du moins pour le moment quant à l’utilisation du bâtiment, demeure.
«On va la mettre en vente prochainement, comme on l’a fait avec celui de Saint-Camille, mais on n’était pas plus pressé que cela de le faire. Pour le moment, ça reste de même et on va régler les autres dossiers», précise-t-il en mentionnant qu’une rencontre d’information aura lieu cette semaine à Saint-Camille, afin d’éclaircir certains aspects de la transaction lancée récemment.
Pour en revenir au bâtiment de Saint-Luc, le maire François Michon souligne que la Municipalité continuera de suivre le dossier. «Ce sera intéressant de voir s’il trouvera preneur ou non. Le dossier n’est pas mort pour autant, mais ça va prendre un projet. On va passer l’été, compléter ce qui est en cours et on va s’asseoir, par la suite, pour étoffer le projet que j’envisageais pour cet édifice», poursuit le maire qui ajoute que le bâtiment est en bon état, le seul bémol étant la présence d’amiante dans le revêtement du bâtiment «qui reste sécuritaire tant qu’on n’y touche pas.»