L’Amour est dans le pré: expérience très positive pour Samuel Larochelle
TÉLÉVISION. Officiellement éliminé après le huitième épisode de la populaire émission L’Amour est dans le pré, Samuel Larochelle ne retire que du positif de cette expérience télévisuelle qui a permis de briser bien des tabous et de développer des amitiés qui, selon lui, demeureront bien après cette 9e saison.
« Tout ce que j’ai vécu, ce n’est que du pur bonheur, une aventure exceptionnelle qui m’a permis de rencontrer de belles personnes », mentionne-t-il en soulignant que cela commençait par l’équipe de production « qui est très humaine et fait tout pour que l’on paraisse bien à l’écran. »
Il s’est dit fier de son groupe qui était le premier issu de la diversité sexuelle à paraître à l’écran de cette émission. « On a brisé un plafond de verre. Je suis surpris et heureux de la réaction positive des gens, ainsi que de la surdose d’amour que je reçois des gens de la région et de partout au Québec. Je crois que le Québec nous a adoptés en raison de nos personnalités et tout cela va peut-être permettre de normaliser toute la question de l’homosexualité », croit-il en ajoutant que la production de l’émission a toujours été ouverte à cela.
« Peu importe l’orientation sexuelle des candidats et des prétendants, ils ne souhaitent qu’une chose, soit de nous aider à trouver l’amour », poursuit-il.
Belle complicité
Samuel souligne qu’une belle complicité s’était installée avec Alex et les deux autres prétendants, David et Pier-Luc. « Nous étions heureux de vivre cela les quatre ensemble. Le respect était omniprésent, on préparait les soupers ensemble et les discussions se poursuivaient jusque tard le soir, bien souvent », mentionne-t-il en ajoutant qu’à ses yeux, tout était parfait, même lorsqu’Alex l’a éliminé lors de l’épisode 8.
« C’était un beau moment et Alex a été fidèle à lui-même. Il a fait preuve de beaucoup de classe et d’honnêteté, car ce n’est pas quelqu’un qui est là pour jouer avec les sentiments du monde. Cela paraissait que ça lui faisait de quoi et d’annoncer de mauvaises nouvelles. Nous étions deux hommes matures qui discutions des choses de la vie et même s’il y avait une décision déchirante à prendre, c’est dans un respect mutuel que ça s’est fait. »
Samuel est d’avis que l’amitié qui s’est développée entre les quatre gars va rester. « On a vécu des choses uniques que personne d’autre ne peut comprendre, sauf ceux qui ont vécu quelque chose de similaire. C’est certain qu’on va garder contact après la diffusion de l’émission, comme l’ont fait bien des producteurs avec leurs prétendantes des années précédentes. Beaucoup gardent contact sur les réseaux sociaux et se rencontrent lors de différents événements. »
S’il n’a pas atteint, pour le moment, l’objectif du départ qui était de trouver l’amour, Samuel ne s’en fait pas outre mesure. « Je ne suis pas pressé pour le moment, car je suis toujours sur le nuage de l’émission et je reçois plein de belles attentions et de messages d’encouragement. Comme la COVID ne facilite pas les relations interpersonnelles pour le moment, je me verrais mal de commencer à dater alors que comme bien d’autres, c’est difficile de voir les gens de ta famille. »
Vivre cela en famille
Depuis un an, Samuel a quitté son logement de Montréal pour s’établir sur la ferme familiale à Saint-Magloire. Ce dernier est en mode « télétravail » et entend poursuivre ainsi le temps qu’il faudra.
« Ce qui est plaisant dans tout cela, c’est que je peux vivre cette aventure avec mes parents et mon frère. On découvre les épisodes ensemble, car je ne les ai pas vus avant leur diffusion. Je reçois aussi beaucoup d’attention des gens de mon village ainsi que de Bellechasse et des Etchemins. Tout le monde m’arrête dans la rue ou à l’épicerie pour me parler de cela, ils se disent fiers de moi, peu importe les générations. »
Soulignons que Samuel a décidé de profiter de son séjour prolongé à Saint-Magloire pour s’impliquer dans l’organisation du prochain Saint-Mag Fest, prévu pour le début du mois de septembre. Entretemps, il poursuit son bénévolat en tant que 2e vice-président de l’organisme Fierté agricole, organisme provincial au sein duquel il siège depuis deux ans.