COVID-19: CDL a dû s’ajuster rapidement
AFFAIRES. Ayant été reconnue comme service essentiel puisque la période des sucres bat son plein, l’entreprise CDL n’a pas mis de temps à s’ajuster aux normes de salubrité et aux restrictions imposées dans le cadre de la pandémie entourant le coronavirus.
Spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’équipements d’érablière, l’entreprise a des usines à Sainte-Claire et Saint-Lazare, de même que quelques centres de services répartis non seulement en province, mais aussi dans les Maritimes et aux États-Unis.
Le mot d’ordre de l’entreprise a été clair dès le début, indique Maryse Bernier, directrice marketing chez CDL. «C’est notre période la plus importante de l’année puisque nous sommes en plein cœur de la saison des sucres. Notre objectif est tout de même de veiller à la santé et la sécurité de nos employés, tout en maintenant une certaine cadence de production.»
Ainsi, les opérations sont maintenues, mais avec des mesures d’hygiène supplémentaires, en plus d’une diminution des interactions sociales, autant chez les fournisseurs que lors des visites chez des clients. «Nous communiquons quotidiennement avec nos employés pour ajuster ou corriger le tir en cas de besoin, et nous leur rappelons les consignes de sécurité. Dans une certaine mesure, tous les employés où cela est possible sont en télétravail et nous avons fait ça dès l’annonce des restrictions. Nous avions commencé à réfléchir à cette possibilité avant, alors nous étions prêts le moment venu», fait-elle valoir.
Mme Bernier cite également en exemple que les heures de pause et de repas des employés ont été modulées en conséquence. «Habituellement, la cafétéria est pleine dans ces moments-là, sauf que depuis les restrictions, nous avons modifié les heures pour éviter les rassemblements.»
Outre les employés, les clients et fournisseurs de l’entreprise sont également sensibilisés à la situation actuelle. «Les accès dans nos usines sont très limités et coordonnés. Nos clients ont été prévenus de nos mesures et de nos règles d’hygiène. On les encourage à passer leurs commandes par téléphones ou en ligne avec un ramassage ou encore des livraisons que l’on offre. Nous étions les seuls, ou presque, à offrir un service en ligne, alors on ne fait que bonifier ce que nous faisions déjà.»
Mme Bernier ajoute que la transition n’a pas été aussi complexe que d’autres entreprises ont pu avoir à composer, puisque la transition numérique de l’entreprise était déjà passablement avancée. «L’achalandage en magasin était déjà faible dans nos magasins puisque les commandes se prenaient déjà beaucoup par téléphone. Comme nous couvrons un grand territoire, nos représentants effectuaient déjà des livraisons. Autrement dit, certaines habitudes étaient déjà en place.»