Un savon inspiré du Dr Horacio Arruda
ENTREPRISE. Propriétaire de la microentreprise Oasis Douceur de Beaumont, Évelyne Desjardins a récemment reçu l’aval du directeur national de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, pour qu’elle utilise son effigie sur l’un de ses produits, un savon inspiré de ses tartelettes portugaises.
Celles-ci sont devenues célèbre lors de l’un des premiers points de presse quotidiens, auquel contribue le Dr Arruda au côté du premier ministre François Legault. Plusieurs cuisiniers en ont profité pour publier leur recette du genre. Pour Mme Desjardins, l’idée d’en faire un savon inspiré de la citation du docteur est venue de son entourage. «Mes ventes sont tombées presque à zéro le 13 mars dernier. Ma fille m’a suggéré d’en faire quelques-uns thématiques suite à cela. Il est aromatisé avec des huiles essentielles de vanille et de cannelle et il est en forme de tartelette.»
Évelyne Desjardins produit différents types de savons artisanaux depuis maintenant sept ans, à la différence qu’elle y inclut des produits comestibles pour en tirer de meilleures propriétés. «Dans celui-là, il y a du lait d’amande, de l’avoine, et d’autres huiles riches en vitamines. Étant seule employée, je peux m’ajuster rapidement.»
Elle a par la suite cherché à obtenir l’approbation du Dr Arruda pour utiliser son effigie avec le produit, ce qui n’a pas tardé. Comme elle travaille régulièrement avec des producteurs de la région et crée des savons inspirés de leur spécialité. Elle a simplement appliqué la même démarche qu’avec ses clients réguliers. «Quand on fait des savons, ils sont prêts un mois plus tard. J’attendais d’avoir un contact pour pouvoir en acheminer au docteur Arruda et ça s’est finalement fait.»
Le bon docteur a rapidement réagi en se photographiant avec le savon en main et a fait parvenir sa photo à madame Desjardins en guise d’approbation. Des étiquettes ensemencées de fleurs sauvages font également partie de l’emballage. «Ça fait maintenant partie de toutes mes commandes. Le visage du Dr Harruda est dessus avec le message de se laver les mains et que ça va bien aller. Les gens peuvent les mouiller, les mettre dans un pot et ils auront des fleurs.»
Boutique en ligne
Mme Desjardins fait partie d’un grand nombre d’entrepreneurs pour qui le 13 mars dernier est devenu un frein à l’évolution de leur entreprise. Fort heureusement, elle possédait déjà sa propre boutique en ligne. «Pour les gens à proximité, je mets leur paquet dans le portique et les gens me paient via Interac ou par carte de crédit. J’ai eu un beau buzz avec les ventes par la poste depuis. J’ai une boutique chez moi qui est actuellement fermée et l’été, j’ai une roulotte qui me sert de kiosque estival. La boutique en ligne sert beaucoup l’hiver, car les gens se déplacent moins.»