Guignolée des médias et Cueillette de la solidarité: les porte-parole sont connus
GÉNÉROSITÉ. Même si l’événement n’a lieu qu’en décembre, les Frigos pleins de Bellechasse et l’Essentiel des Etchemins ont procédé, le lundi 27 mai, à la présentation des porte-parole de l’édition 2024 de la Guignolée des médias et de la Cueillette de la solidarité.
Dans Les Etchemins, les agents immobiliers Joannie Sage-D’Amours et Marc Bohémier de Lac-Etchemin prennent la relève des copropriétaires de la Microbrasserie Etchemins, Mathieu Lagrange et Mathieu Ferland-Gourde.
Dans Bellechasse, le copropriétaire de la Firme FOLO Communications, Bryan Dionne, a accepté ce rôle, succédant à Annie Allen de l’entreprise Allen entrepreneur de Saint-Henri.
Joannie Sage-D’Amours souligne que leur implication auprès de l’Essentiel des Etchemins avait débuté lors du défilé du Père Noël organisé par La Voix du Sud, précisant qu’ils avaient amassé de l’argent pour l’organisme à ce moment et que les sommes récoltées avaient servi à acheter des denrées.
« De là, Marc et moi avons visité les locaux de l’organisme et on s’est aperçus de l’ampleur de leurs opérations. Nous sommes aussi allés faire du bénévolat lors de leur déménagement et nous avons continué à en faire, d’où notre volonté d’en faire davantage pour eux et l’offre que nous avons reçue de devenir porte-parole », indique-t-elle.
« On a vu la filée de gens lors de la réouverture et la réalité nous a frappé de plein fouet. C’est à ce moment que tu sens que le temps que tu donnes est gratifiant. Nous étions prêts à en faire plus », poursuit Marc Bohémier en ajoutant qu’une somme sera remise lors de chaque transaction qu’ils effectueront, tout en espérant créer un mouvement auprès des acheteurs et de leurs clients ainsi que dans la population.
« On pense à remettre un dépliant que l’on remettra lors de chaque présentation. On se dit que si on ne connaissait pas ce que fait l’Essentiel, d’autres non plus. Plus les gens le sauront, plus ils seront nombreux à vouloir aider », ajoute le duo qui a dit vouloir organiser, cet été, une activité de financement au Camping Lac-Etchemin, notamment.
Suite logique
De son côté, Bryan Dionne souligne que sa décision de devenir porte-parole pour Bellechasse est une suite logique de l’implication de son entreprise qui, depuis quelques années, produit gratuitement du contenu visant à promouvoir autant la Cueillette de la Solidarité que la Guignolée des médias.
« Chez FOLO, cela fait quatre ans, mais cela fait encore plus longtemps que Yannick (Lévesque) s’investit là-dedans. C’est aussi dans nos valeurs. On profite d’une grande visibilité par le biais de nos activités et de nos publications et on souhaite en faire profiter davantage les Frigos pleins », indique-t-il en rappelant qu’il existait une pauvreté cachée qu’on ne voit pas toujours.
Bryan Dionne a souligné qu’il entendait solliciter le cercle d’entrepreneurs auprès duquel il est impliqué et aimerait bien implanter un quatrième barrage routier dans Bellechasse, soit sur la route 279 à Saint-Damien, devant les locaux de son entreprise.
Soutien nécessaire
Autant les nouveaux porte-parole que les responsables des Frigos pleins et de l’Essentiel, Lynda Bouchard et Geneviève Turcotte, rappellent l’importance de la Guignolée et de la Cueillette de la Solidarité qui permettent d’aller chercher d’importantes sommes d’argent et d’importantes quantités de denrées qui sont redistribuées non seulement lors de la période des Fêtes, mais à longueur d’année.
« On assiste à une augmentation constante des demandes. L’an passé, 19 % des gens qui fréquentaient nos locaux étaient des travailleurs, nous sommes rendus à 23 %. Ce sont des gens qui ont un emploi, mais qui n’arrivent plus en raison du coût de la vie », précise Mme Bouchard en rappelant que la majorité des gens qui demandent un soutien ont peut-être des problèmes financiers, mais pas nécessairement parce qu’elles ne savent pas compter.
« Ceux qui ne savent pas compter, on les aide conditionnellement à ce qu’ils aillent chercher de l’aide ou fassent des formations spécifiques. Ce n’est pas la majorité, loin de là. Il y a plein de situations qui peuvent t’amener vers les banques alimentaires, que ce soit la maladie, une perte d’emploi, une séparation. Nous sommes là pour aider les gens, même si c’est temporaire », précise-t-elle.
« C’est certain qu’on ne peut pas aider tout le monde, même si on le voulait », confirme Geneviève Turcotte de l’Essentiel des Etchemins qui ajoute que son organisme, comme les Frigos pleins, a dû revoir ses critères d’admissibilité en raison de la demande qui est devenue trop forte.
« Les banques alimentaires ont moins de stock par le passé. Souvent, il n’y a rien et le parent arrive. Tu leur donnes quoi ? », se désole Bryan Dionne en terminant.