Hugo Girard invite les jeunes à croire en eux

SAINTE-JUSTINE. La rentrée scolaire avait une saveur toute particulière pour les étudiants de l’école des Appalaches de Sainte-Justine qui, le vendredi 30 août, ont eu le plaisir d’entendre et de rencontrer le populaire Hugo Girard, homme d’affaires et animateur de plusieurs émissions télévisées sur les différentes chaînes de Quebecor Média.

Devant plus de 320 élèves et l’ensemble du personnel enseignement de l’établissement scolaire, celui qui a remporté le titre d’homme le plus fort au monde en 2008 est venu partager son parcours unique, en plus de raconter comment il avait réalisé ses rêves et atteint ses objectifs, lui qui est originaire d’un village de 600 habitants de la Côte-Nord.

Soulignons que c’est à l’initiative de la Fondation de l’école des Appalaches, en collaboration avec la direction de l’établissement et en partenariat avec le CJE des Etchemins ainsi que BMR et la Coop Sainte-Justine, que la venue d’Hugo Girard a été rendue possible.

Une fois sa conférence terminée, le sympathique homme fort a invité les jeunes qui le souhaitaient à se mesurer à lui dans le cadre d’une séance amicale de tir au poignet, en plus de se faire photographier avec lui. Un camion de cuisine de rue était sur place sur l’heure du dîner et en après-midi, des Olympiades ainsi que des tournois de volley-ball et de basket-ball étaient à l’horaire.

Croire en soi

D’entrée de jeu, Hugo Girard a raconté comment, dès l’âge de 12 ans, il avait pour rêve de devenir l’homme le plus fort au monde après avoir vu une compétition d’hommes forts à la télé.

« Je me suis créé un objectif qui pouvait sembler irréaliste à l’âge de 12 ans et c’est souvent ce que ça prend pour te sortir de ton milieu. Des fois, tu mets cela tellement big que c’est pratiquement inatteignable. Cependant, l’effort que tu vas mettre pour l’atteindre est équivalent à la difficulté de l’objectif », a-t-il mentionné en rappelant que peu importe d’où tu viens, tout est possible dans la vie.

« Tout est une simple question d’effort. Les limites, c’est souvent nous qui nous les imposons nous-mêmes », poursuit-il en ajoutant que pour réussir, il suffit de se concentrer sur l’objectif à atteindre, établir un plan et croire en ses capacités.

Devant les quelque 320 jeunes réunis à l’auditorium de l’école, il a mentionné que son choix de se consacrer à ses études et à l’entraînement, dès son adolescence, l’avait amené à souffrir de solitude, bien souvent, mais sans être « taxé » comme c’est souvent le cas pour bien des victimes d’intimidation. Il a d’ailleurs invité les jeunes victimes d’intimidation à ne pas se laisser faire et à profiter des ressources mises à leur disposition pour les aider.

Le message d’abord

En toute simplicité et sans artifice, audio ou vidéo, Hugo Girard a raconté sa vie, marquée de hauts et de bas comme tout le monde, de ses exploits dans les compétitions internationales d’hommes forts ainsi que de son vécu entrepreneurial, lui qui a lancé sa propre marque de vêtements (Hugo Strong) et sa gamme de suppléments alimentaires. L’entraînement au quotidien demeure une nécessité pour lui.

« Je vise à partager mes expériences avec les jeunes en sachant que ça va toucher certains d’entre eux et en espérant que cela pourra avoir un impact positif sur leur vie. En même temps, cela m’amène à faire une introspection, une réflexion personnelle. Ce n’est pas un discours écrit d’avance et des choses que je répète machinalement. Chaque fois, je vis des émotions à travers la livraison de mon message et cela permet de me recentrer et de remettre les pendules à l’heure », mentionne-t-il également en rappelant qu’il essaie toujours de se concentrer sur le message, sur ce qui est important et ce qui a fonctionné pour lui.

« Quand tu dis les choses qui sont vraies et que tu es authentique dans la livraison de ton message, cela attire l’attention des gens. Je ne l’ai pas toujours eu facile dans la vie. Tu viens à apprécier moins ce qui est facile, car tu as une valeur de l’effort et tu sais ce que ça vaut pour vrai », ajoute celui qui marie maintenant entraînement, entrepreneuriat et télévision, un média qu’il dit adorer.

« J’aime faire de la télé et c’est plaisant, car les gens aiment cela. Je comprends qu’aussi vite que c’est arrivé dans ma vie, aussi vite cela peut arrêter. Il faut apprécier le moment présent et accepter que tout peut s’arrêter rapidement, car on ne contrôle pas grand-chose. Le temps, on n’en a pas beaucoup, il ne faut pas le gaspiller », rappelle-t-il en terminant.