Travailleurs étrangers temporaires: DEB s’oppose aux nouvelles mesures du fédéral
ÉCONOMIE. Développement économique Bellechasse demande au gouvernement fédéral et à son ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, de permettre une dérogation aux nouvelles mesures du programme des travailleurs étrangers temporaires pour les régions avec un taux de chômage de moins de 4 pour cent.
Lors d’une réunion tenue le 1er novembre dernier, les administrateurs de DEB ont adopté une résolution en ce sens, disant craindre l’impact qu’auront ces mesures lors de l’embauche de travailleurs étrangers à bas salaires par les entreprises, dont celles de Bellechasse.
« Selon les nouvelles mesures proposées, le seuil salarial utilisé pour déterminer les postes à haut et bas salaires sera haussé à 32,96 $/heure », indique-t-on dans un communiqué émis jeudi dernier.
Pour Jean-Marie Laliberté, président du conseil d’administration de DÉB, ces nouvelles mesures auront assurément des répercussions pour les entreprises de Bellechasse qui pourraient, selon lui, voir leur capacité à maintenir et développer leurs activités diminuer, ou même être menacées de fermeture pour certaines d’entre elles.
« Nos élus fédéraux doivent prendre en considération les demandes soumises par des régions comme la nôtre (Chaudière-Appalaches) ayant un taux de chômage de 2,8 % en septembre 2024. Nous espérons une réponse rapide », a-t-il indiqué.
Pour le directeur général de l’organisme, Alain Vallières, « le renouvellement des permis de travail, étant ramené à une durée d’un an, engendre beaucoup plus de ressources humaines et financières pour les entreprises compte tenu des frais et du temps consacré pour traiter les dossiers », a-t-il rappelé.