Péladeau fait l’objet de critiques
Pierre Karl Péladeau a été attaqué par deux de ses adversaires dans la course à la direction du Parti québécois, hier à Laval, alors que s’ouvrait le conseil national de la formation souverainiste.
Le député de Saint-Jérôme a de nouveau été critiqué au sujet du contrôle qu’il exerce sur le conglomérat médiatique Québecor. Le candidat Pierre Céré a dit que PKP voulait «acheter» le PQ. «Est-ce que Citizen Péladeau est en train de se payer un parti politique?», a demandé M. Céré, en faisant référence au film américain Citizen Kane, dont le personnage principal est un magnat des médias aux ambitions politiques.
«En boutade, je dirais que le Parti québécois n’a jamais été à vendre. Il s’est trompé de parti, il devrait parler du Parti libéral du Québec», a répondu M. Péladeau.
La candidate Martine Ouellet a quant à elle rappelé qu’elle avait démissionné de son poste à Hydro-Québec lorsqu’elle a été nommée ministre des Ressources naturelles par l’ex-première ministre Pauline Marois.
PKP défend son intervention durant un spectacle
Le favori dans la course à la chefferie du PQ a par ailleurs dû se défendre hier concernant des propos qu’il a adressés à une artiste en plein spectacle, à Rouyn-Noranda. M. Péladeau a interpellé la chanteuse Sabrina Halde, du groupe québécois Groenland, qui chante en anglais, pour qu’elle parle à l’auditoire en français.
«J’ai toujours été pour la langue française, j’ai toujours défendu les artistes québécois, a-t-il affirmé au journal La Presse. Je considère que le Québec a une grande culture, je l’ai mentionné dans mon intervention [devant les militants péquistes], les entreprises doivent aussi participer à cette continuation.»
Près de 450 délégués du PQ sont réunis dans un hôtel de Laval ce week-end pour tenir un conseil national sur les grandes orientations à adopter.
TC Media