Partager l’esprit du foot avec les jeunes
SPORTS. Natifs d’Amérique du Sud et résidents de Lac-Etchemin, Genaro Mendez et Sergio Eduardo Arciniegas sont de grands amateurs de soccer (foot) et partagent leur passion auprès des jeunes de la région qu’ils entraînent chaque été.
:Originaire de l’Uruguay et établi à Lac-Etchemin depuis plus de 12 ans, Genaro Mendez a commencé dès 2009 à entraîner des jeunes du côté de Sainte-Justine. À compter de cette année, il sera en charge du groupe d’entraîneurs qui œuvrera au sein du programme de soccer mineur Soccer Lac-Etchemin moi je bouge.
« J’ai joué au niveau semi-professionnel dans mon pays jusqu’à l’âge de 27 ans. J’ai quitté pour m’établir en Floride où j’ai continué un peu. Deux de mes frères étaient gardiens de but et ont joué semi-professionnel dans notre pays également. C’est un bon calibre quand même », indique M. Mendez qui ajoute que personnellement, il évoluait comme milieu de terrain, position-clé sur un terrain de soccer.
« J’aime entraîner les jeunes et leur transmettre les habilités de base de ce sport, puis leur inculquer les notions de respect, l’amour du sport et surtout l’importance de jouer en équipe », indique-t-il en se qualifiant de motivateur.
« Sergio Eduardo est plus axé sur la technique et la stratégie que moi. C’est lui qui organise toutes les pratiques », poursuit-il.
Héritage envers l’équipe nationale de Colombie
Natif de Colombie, Sergio Eduardo Arciniegas est arrivé à Lac-Etchemin en 2019, afin de travailler pour l’entreprise Rotobec de Sainte-Justine. Celui qui œuvre maintenant chez Boa Franc de Saint-Georges a commencé à s’impliquer comme entraîneur à Sainte-Justine dès 2020, avant de faire la transition vers le projet de Lac-Etchemin cette année.
Ancien joueur de niveau semi-professionnel dans son pays également, il s’est distingué en tant qu’entraîneur des gardiennes de but dans son pays, menant quelques filles de sa province natale vers une place sur l’équipe nationale de son pays.
« J’entraînais les filles de l’âge de 8 ans jusqu’à 19 ans, alors qu’elles arrivaient chez les professionnelles. Cela a été une très belle expérience pour moi et quand je suis arrivé ici, j’ai connu Genaro par l’entremise d’un ami colombien. J’ai commencé à entraîner des jeunes à Sainte-Justine et quand il m’a parlé du projet qui se développait ici à Lac-Etchemin, j’ai décidé de m’impliquer », souligne celui qui œuvre également en tant qu’entraineur au sein de l’organisation de l’Escalon à Saint-Georges.
D’un point de vue personnel, l’homme de 42 ans se dit bien implanté dans la région et selon l’évolution de la COVID, il espère retourner dans son pays d’ici la fin de l’année afin d’épouser sa conjointe des quatre dernières années, ce qui permettra à cette dernière de venir le rejoindre pour de bon à Lac-Etchemin.