Ronald Gonthier aime le golf… et le British Open
GOLF. Grand amateur de golf, Ronald Gonthier de Saint-Michel a eu l’occasion de voir à l’œuvre les plus grands de ce sport, dont Tiger Woods, lors d’un séjour en Irlande du 16 au 23 juillet dernier.
Accompagné de son fils Kevin, il a disputé trois rondes de golf sur différents terrains dont le Ardglass, situé en Irlande du Nord, en plus d’assister à deux des quatre rondes du 148e Omnium Britannique présenté sur les allées du club Royal Port Rush.
«Je suis un amateur de golf, mais je ne me considère pas comme un grand joueur, loin de là», indique celui qui en était à quatrième visite au British Open, ayant déjà assisté aux éditions de 2011, 2013 et 2016.
Selon Ronald, qui avait fait un voyage similaire avec son fils en 2011, la ronde du vendredi avait une signification particulière pour Kevin qui souhaitait voir Tiger Woods à l’œuvre. Ils ont pu le suivre sur une couple de trous et comme il n’a pas fait la coupure pour les rondes du week-end, l’expérience a été des plus intéressantes pour les deux hommes.
«C’est sûr qu’on peut mieux suivre un tournoi comme celui-ci à la télévision, mais l’ambiance et l’organisation de ce tournoi sont extraordinaires. C’est plus accessible qu’on peut le penser», indique M. Gonthier qui mentionne que les billets du vendredi se vendaient 150 $/pièce alors que pour celle du dimanche, il a dû débourser deux fois plus, car il a dû acheter ses billets de revendeurs.
Ronald Gonthier rappelle qu’il existe quatre tournois majeurs au golf. Si plusieurs préfèrent le Masters qui est présenté à Augusta, en raison de la chaleur et de la qualité du terrain qui est plus beau et manucuré, il souligne que les terrains britanniques sont surprenants.
«Ils paraissent mieux sur place qu’à la télévision. C’est également très bien entretenu là-bas aussi. Sans oublier que l’organisation d’un tournoi comme celui-ci se fait au quart de tour», mentionne-t-il en ajoutant que le stationnement est basé à 5 km du terrain et que les visiteurs peuvent s’y rendre rapidement grâce à des autobus à deux étages.
«Une fois sur place, tu peux aller où tu veux, mais avec 50 000 personnes sur le terrain, tu ne peux pas tout voir c’est certain. Il faut savoir se positionner aux bons endroits. Lors de la ronde du dimanche, tu peux aller sur trois trous au maximum. C’est assez difficile d’être au 18e pour voir le gagnant avec son trophée.»
M. Gonthier s’est dit impressionné par le contrôle de balle extraordinaire de ces professionnels. «Ce sont des humains et il leur arrive de manquer leur coup à l’occasion. C’est normal avec une température et des conditions qui changent constamment. Il peut faire chaud et une demi-heure plus tard, tu peux avoir besoin d’une tuque.»
Ronald Gonthier aimerait bien retourner à l’Open britannique dans deux ans. L’événement aura alors lieu au mythique club de golf St. Andrew’s en Écosse. Dans le futur, il aimerait pouvoir assister à une ronde d’entraînement du Master’s à Augusta, car les billets pour le véritable tournoi sont très difficiles à obtenir. Il a également pour objectif d’aller à la Coupe Ryder de golf, compétition par équipe. «J’ai essayé par le passé d’avoir des billets pour ce tournoi, mais ça se fait par tirage et j’ai manqué mon coup de peu», signale-t-il.
Le British Open demeure toutefois au haut de sa liste du fait qu’il s’agit du plus ancien, mais également du plus prestigieux tournoi de golf au monde. «Il faut maintenant s’y prendre un peu plus tôt pour avoir des billets, car c’est de plus en plus populaire.»