Tristan Fournier de Frampton: champion deux fois à Saint-Tite
RODÉO. Tristan Fournier de Frampton a connu deux week-ends du tonnerre lors du plus récent Festival de Saint-Tite, gagnant chaque fois la compétition en monte de taureaux sauvages.
Il a d’abord gagné la prestigieuse Coupe Canada du 9 au 11 septembre dernier. Il a ensuite remporté le championnat toute catégorie lors de la deuxième fin de semaine, devenant le premier québécois à gagner les deux week-ends, la même année à Saint-Tite, dans cette discipline.
Son parcours, lors du premier week-end, n’est pas banal. Il a réussi à tenir la distance (les fameuses 8 secondes) sur 4 des 6 bêtes qui lui ont été assignées. Son pointage de 87,5 points représente un record québécois à Saint-Tite, un point de plus que le précédent record qui datait de dix ans. « En 54 ans à Saint-Tite, le record est de 91 points. Pour un québécois, le record était de 86,5 », précise Tristan, bien fier de son exploit.
Lors du week-end suivant, dans le cadre d’un autre rodéo se déroulant sur trois jours, le jeune cowboy de 20 ans a obtenu le plus haut pointage cumulatif, devenant ainsi le grand champion de la compétition et le seul québécois à avoir remporté ce titre.
Exigeant à plusieurs niveaux
Étudiant au programme de monteur de ligne à Saint-Henri, Tristan Fournier est passionné de la monte de taureaux sauvages depuis son tout jeune âge. Il a fait ses débuts cette discipline à l’âge de 16 ans. « J’ai toujours trouvé ça « hot ». Nous sommes toujours allés dans les rodéos, avec mes parents. J’en avais parlé à l’âge de 12 ou 13 ans. C’est à 15 ans que j’ai essayé pour la première fois, dans une école de rodéo à Saint-Victor », se souvient-il.
Il n’a d’ailleurs jamais raté une occasion de s’améliorer, ayant passé quelques semaines au Texas l’hiver dernier. Pendant son séjour, il a pu monter plus d’une soixantaine de taureaux et y vivre la vraie vie de cowboy.
Quel avenir a ce sport dans ses priorités ? L’objectif est d’aller le plus loin possible, dit-il sans hésiter. « Je vais pousser le plus que je peux. Si je peux faire un jour les championnats du monde, je vais y aller. Je veux prendre ma carte de recrue l’an prochain pour l’association mondiale. Si jamais je me classe, je pourrais y participer et on ne sait jamais », insiste-t-il en terminant.