Un autre championnat du monde pour Mathieu Roy
SPORT. Mathieu Roy de Saint-Gervais sera encore cette année l’une des têtes d’affiche de l’équipe canadienne de balle rapide qui prendra part au championnat du monde.
Il s’envolera d’ailleurs cette semaine vers Prague, en République Tchèque, où sera disputé le tournoi cette année, soit du 13 au 23 juin. Médaillé à deux reprises à ces championnats, Roy est confiant que son équipe pourra bien figurer. «En 2013, nous avions terminé 5e, mais nous avions gagné l’or en 2015. En 2017, nous l’avons échappé de peu. Nous avions gagné le bronze, mais avions laissé filer une avance de plusieurs points en demi-finale.»
Il avoue néanmoins que la préparation est un peu difficile cette année en raison de l’arrivée tardive de l’été. «Nous avons eu un camp il y a deux semaine à Kelowna en Colombie-Britannique et j’ai discuté avec plusieurs joueurs. Il y a encore de la neige à Terre-Neuve. Pour plusieurs joueurs, c’était la première fois qu’ils frappaient des balles. J’ai eu la chance de m’entrainer à l’intérieur un peu, mais je sais que je ne serai pas au sommet de ma «game», comme plusieurs autres membres de l’équipe», avoue-t-il. Quelques matchs hors-concours à Toronto et avant le tournoi devraient permettre à l’équipe d’être prête à temps. La Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Japon seront possiblement les équipes qui offriront la meilleure opposition au Canada dans ce tournoi.
Malgré le fait que la formation canadienne comptera sur quelques nouveaux venus, Mathieu Roy sera de nouveau le seul québécois au sein de l’équipe. Son rôle au sein de la formation sera encore de premier plan. «Je serai possiblement encore le premier frappeur de l’équipe avec un rôle tout aussi important en défensive.»
Même s’il est l’un des meilleurs de sa discipline au monde, Mathieu Roy apprécie encore le fait de pouvoir jouer dans son patelin au sein de la Ligue de balle rapide sénior de Bellechasse. «C’est la meilleure ligue au Québec. C’est très compétitif et j’aime encore ça. Ça me permet de travailler sur certains aspects de mon jeu et de lancer aussi. Je trippe encore», dit-il en riant, lui qui porte aussi les couleurs des Gremlins de New-York durant la saison estivale.
Il apprécie de voir que le sport continue de se développer dans Bellechasse, même si le champ d’action du sport semble limité aux territoires de Bellechasse et du Centre-du-Québec. «C’est le fun, il y a de la relève. Ce qui est dommage est peut-être l’absence d’une alternative entre les niveaux plus jeunes et sénior, particulièrement pour ceux de 15 à 18 ans. Heureusement, il y a maintenant du U-23 pour combler une partie de ce manque.»
Mathieu Roy souhaite demeurer un ambassadeur pour son sport. Son père, Jean, a évolué longtemps à un niveau élevé et est maintenant membre du Temple de la renommée de Softball-Québec. «J’espère former de la relève et en faire la promotion, surtout lorsqu’il y a des tournois dans la région et ailleurs.»